RDC / Présidentielle : l’Union Africaine réagit sur les préparatifs du scrutin

L’Union africaine (UA) a salué ce lundi 06 juillet l’engagement du président Joseph Kabila à respecter la Constitution qui lui interdit, notamment, de briguer un troisième mandat.

Moussa Faki Mahamat, « note avec satisfaction la réaffirmation par le Président Joseph Kabila, (…) de la tenue des élections à la date prévue et de son engagement concernant le respect de la Constitution », souligne l’organisation dans un communiqué publié lundi. Il s’est, ainsi, félicité des progrès « significatifs déjà accomplis », à deux jours du 8 août, date marquant la fin des candidatures à la présidentielle du 23 décembre.

« À cette étape décisive du processus électoral, le président de la Commission réitère la nécessité pour l’ensemble des acteurs concernés, (…) de tout mettre en œuvre pour la tenue d’un scrutin paisible, transparent et véritablement inclusif », stipule le même document rapporté par l’agence Anadolu.

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Alors que l’opposant en exil depuis deux ans Moïse Katumbi est interdit par Kinshasa, depuis vendredi dernier, de rentrer au pays et de déposer sa candidature, Mahamat a appelé les autorités congolaises à mettre en œuvre des mesures de décrispation « appropriées pour créer un environnement propice à une compétition électorale équitable ».

« Il est crucial, de ce point de vue, d’assurer le respect scrupuleux des droits et libertés de tous les Congolais, tels que garantis par la Constitution et les instruments africains et internationaux pertinents », insiste le chef de l’UA affirmant que la réunion de ces conditions garantira, notamment, la crédibilité du processus électoral. Mahamat a appelé au sens de la responsabilité de tous les acteurs politiques qui « se doivent d’agir en ayant en vue l’intérêt supérieur de leur pays, lequel doit prévaloir sur toutes autres considérations ».

A l’approche de la date butoir du dépôt des candidatures, Kabila maintient le suspense. Lors de son message à la nation du 19 juillet dernier et sa visite de deux jours en Angola la semaine dernière, il n’a rien dit sur son avenir politique, alors que les principaux opposants se mettent en ordre de bataille.  Le chef de l’Etat, âgé de 47 ans, dont 17 ans au pouvoir fait avec sa majorité les « derniers réglages pour désigner un candidat qui sera connu d’ici le 8 août », se répète ces derniers jours le porte-parole du gouvernement congolais Lambert Mende. Le président a demandé aux composantes de sa coalition de lui suggérer quatre noms pour faire son choix. Le parti de Kabila (PPRD) ne cesse d’encourager son leader à briguer un nouveau quinquennat.

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