Rosine Soglo : « Mon fils Léhady est pauvre comme Job »

De retour à Cotonou ce mercredi 15 août 2018, l’honorable Rosine Soglo a profité de son intervention sur la hausse des cautions électorales pour faire quelques mises à jour concernant la supposée fortune de son fils. Pour la énième fois, elle essaie de mettre fin à cette polémique qui classe Léhady Soglo dans le rang des milliardaires du pays.

La famille Soglo n’est pas milliardaire, Léhady Vinagnon Soglo à lui seul ne l’est pas aussi. C’est ce qu’a tenté d’expliquer la doyenne d’âge à l’opinion publique. A l’en croire, ils auraient pu l’être si son époux, Nicéphore Dieudonné Soglo n’avait pas choisi de tout donner au pays sans rien à attendre en retour. « On a rien, on a pas un sous. Les gens qui croient que nous sommes milliardaires, ça les arrange…On aurait pu l’être si Nicéphore Dieudonné Soglo l’avait voulu. Mais il a préféré donner tout pour le pays », a-t-elle déclaré.

En ce qui concerne son fils Léhady, elle précise qu’il est resté dans la même logique que son père dans la gestion de la chose publique. Pour Rosine Soglo, c’est une erreur de croire que l’ex Maire de la ville de Cotonou s’est fait milliardaire sur le dos des populations. « Mon fils Léhady n’a pas pris un sous, pas un centime. Il est pauvre comme Job et tout le monde le sait », a-t-elle martelé.

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Pour rappel, Léhady Vinagnon Soglo s’est exilé depuis plus d’un an en France suite à ses démêlées avec le préfet Modeste Toboula. En effet, l’autorité préfectorale lors d’une audition a soupçonné l’ex patron de l’administration communale de la ville économique de malversations financières. Des accusations que le mis en cause à rejeter en bloc avant de quitter le pays.

Quelques jours après, il a été révoqué et remplacé par Isidore Gnonlonfoun qui assure l’intérim en attendant l’élection d’un nouveau Maire. Dans l’une de ses dernières interventions depuis son lieu d’exil, Léhady Soglo s’est attaqué à la procédure de sa révocation qui selon lui ne répond à aucune norme. Il a également précisé que son départ en exil n’est pas un moyen de fuir la justice, mais une manière pour lui d’éviter un acharnement politique.

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