Togo : la coalition des 14 exige la révision du fichier électoral avant décembre

Au Togo, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à émis une feuille de route de sortie de crise le 31 juillet dernier afin que soient organisées dans le pays, des élections législatives anticipées  en décembre. Jeudi, l’opposition est montée au créneau pour réclamer une révision intégrale du fichier électoral pour ces élections, rapporte Anadolu.

Cet appel a été lancé jeudi lors d’une conférence de presse de la coalition des 14 partis de l’opposition. Un mémorandum émis au terme de cette conférence a été envoyé aux facilitateurs de la crise politique togolaise. S’exprimant devant la presse jeudi, Brigitte Kafui Adjamagbo, coordinatrice de la coalition de l’opposition, a déclaré que « la révision intégrale du fichier électoral du Togo est indispensable pour obtenir des élections fiables si le Togo veut sortir totalement de la crise « .

 » Il ne peut avoir d’élection au Togo en ce moment si on ne passe pas par une refonte totale du fichier électoral pour le dépouiller de toutes les imperfections. Rappelez vous que lors de la dernière élection, la francophonie a regretté que 72% des inscrits sur la liste électorale, l’ont été sur la base des témoignages des chefs traditionnels. Il faut qu’on corrige tout ça avant de voir si on pourra tenir des élections à la date du 20 décembre ou pas », a ajouté Jean Pierre Fabre, chef de file de l’opposition togolaise, s’exprimant lors de la même conférence.

L’opposition indique en outre qu’elle entend discuter de la question le 27 août prochain, date de la première réunion du comité de suivi de la mise en application de cette feuille de route. La mise en œuvre de la feuille de route de la CEDEAO pour une sortie de crise au Togo est placée sous la supervision d’un comité de suivi qui compte des représentants des protagonistes de la crise togolaise, des facilitateurs et de la commission de la CEDEAO. En attendant le 27 août, l’opposition menace toujours de reprendre ses manifestations.

La crise politique togolaise, qui s’est déclenchée il y a une année par l’opposition, avec pour principale revendication « le retour à la constitution de 1992 et le départ de Faure Gnassingbé du pouvoir » peine pour l’instant à trouver une issue malgré la médiation de la CEDEAO.

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