Bénin : Lazare Sèhouéto expose les avantages du nouveau code électoral

Lazare Sèhouéto, ancien ministre du commerce et de l’industrie, actuel conseiller politique du Président Patrice Talon s’est prononcé sur le nouveau code électoral. L’homme est sorti de son silence pour appuyer le Bloc de la Majorité Parlementaire (BMP) dans la défense de la loi 2018-31 portant code électoral en République du Bénin adoptée le lundi 03 septembre 2018.

A travers une interview accordée à la télévision nationale, Lazare Sèhouéto a abordé quelques avancées apportées au système politique par le nouveau code électoral. Dans ses explications, il est loisible de s’apercevoir que le nouveau code électoral controversé reste dans la même logique que la nouvelle charte des partis politiques votée, il y a quelques mois.

Ainsi la loi 2018-31 portant code électoral en République du Bénin vise au même titre que la nouvelle charte politique, l’assainissement du système partisan. L’objectif principal est de pousser les partis politiques vers la création de grands blocs. Cette réforme a été suscitée par l’usage fait de l’option du multipartisme intégrale. A l’en croire, cette option politique a servi d’argument pour la création anarchique de partis politiques par région et par village.

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 « Lorsque nous avons dit multipartisme intégral à la conférence nationale, aucun de nous ne savait que ça allait donner lieu à l’émiettement excessif de la classe politique. Cela a eu comme corollaire que aucun débat véritable ne se fait sur les problèmes de notre pays, sur les enjeux de notre développement, parce que tout le monde est premier dans son village »

Lazare Sèhouéto

En ce qui concerne la hausse des cautions électorales, Lazare Sèhouéto a donné l’objectif visé à ce niveau. Selon ses propos il est question de réduire considérablement les candidatures fantaisistes aux joutes électorales. D’ailleurs, il pense qu’elles ne sont pas élevées en comparaison avec ce que dépensent les acteurs politiques pour la campagne.

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Pour Lazare Sèhouéto, les candidats doivent être portés par une opinion large, par des forces suffisamment puissantes. Cette mobilisation devrait donc leur permettre de réunir assez facilement les cautions électorales. Aussi, a-t-il précisé que le quitus fiscal qui divise les différentes parties n’est pas une invention béninoise. Pour le conseiller politique, le quitus fiscale est une exigence pour la candidature électorale dans beaucoup de pays du monde.

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