Bénin – Taxe sur les réseaux sociaux: lettre ouverte d’un internaute à Claudine Talon

C’est avec un profond respect que je me permets de vous adresser ces quelques lignes, espérant qu’elles vous parviennent à temps.

Madame la 1ère dame, nous partageons avec vous et votre Mari votre rêve d’un Bénin GRAND. Nous y contribuons à notre façon et dans la possibilité de nos moyens depuis maintenant deux ans et demi.

Je vous prie respectueusement, Madame la 1ère dame de bien vouloir transmettre ces quelques informations à votre époux, notre cher Président de la République :

1- Dites à notre Président, votre époux, que désormais 2 Go d’internet mensuel équivaut à une année de cours dans les universités publiques du Bénin.

2- Dites à notre Président, votre époux, que près de 6 millions de Béninois (soient 54% de la population) qui vivent en dessous du seuil de pauvreté (1,25 $ par jour) ne pourront plus jouir convenablement de leur droit fondamental humain qu’est l’internet.

3- Dites à notre Président, votre époux, que cette mesure ne figure nulle part dans son projet de société (Le nouveau départ) encore moins dans le PAG (Programme d’actions du gouvernement – ndlr).

4- Dites à notre Président, votre époux, que c’est pour nous qu’il est censé travailler, pas pour les multinationales ou les opérateurs GSM. Ces derniers partiraient depuis s’ils n’engrangent un minimum de bénéfice.

5- Dites à notre Président, votre époux, que les opérateurs GSM n’ont pas fait qu’augmenter les coûts d’accès à l’internet, ils ont également augmenté les coûts des appels téléphoniques.

Ma conviction personnelle est qu’il y a des gens autour de vous et lui, qui ont votre attention et qui travaillent à ce qu’il échoue. Or son échec ne sera pas que le sien, il sera également le nôtre. On regrettera alors de l’avoir choisi, d’avoir combattu pour lui : la pire chose qui puisse arriver à un peuple comme le nôtre.

Si non à qui profiterait une insurrection populaire ? un début de réponse à cette question nous permettra à tous de surveiller de très près certaines personnes et ou partenaires politiques proches de vous de et votre mari.

Parce-que, Madame la 1ère dame, Vous seule pouvez encore lui rappeler que son peuple ne le comprend plus depuis un certain moment. Un mari sait céder à la sagesse de sa femme. Nous Comptons sur vous.

Ramanou ALÉDJI

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