On se demande souvent pourquoi le football africain ne décolle pas malgré les talents dont regorge le continent. La réponse pourrait se trouver dans les retombées de la forte corruption, magouille, trafic de matchs, arbitres corrompus et fraude sur l’âge, qui ont alimenté ce foot pendant des années et qui continuent. Toutefois, les dirigeants de la CAF comptent bien remédier à cet état de chose.
Le président de la confédération africaine de football (CAF), Ahmad Ahmad, est revenu le 17 septembre dernier sur cette vague de fraudes sur l’âge, constatée lors des matchs comptant pour l’éliminatoire de la CAN des moins de 17 ans. L’équipe des Écureuils du Bénin en a fait les frais au tournoi U17 de la zone UFOAB comptant pour la CAN Tanzanie U17. Il s’est offusqué de ce fait et estime que cela, la fraude sur l’âge principalement, est le principal frein à la réussite des équipes africaines lors des rencontres internationaux et qu’il faut frapper avec la dernière rigueur les fautifs.
« Nous apportons une nouvelle ère marquée par la transparence dans la gestion et l’objectivité dans la réalisation de certaines activités. Cela étonne plus d’un que l’Afrique puisse gagner le titre de champion du monde dans les compétitions de petite catégorie et ne parvienne pas à dépasser le cap des quarts de finale au Mondial des Seniors. Selon l’analyse des techniciens, la fraude sur l’âge fait partie des causes de nos contre performances car on triche énormément en Afrique »,
a déploré Ahmad Ahmad, comme le souligne le site de la CAF.
Le président de la CAF a renseigné que cette intransigeance dans le foot continental « entre dans le cadre du processus d’assainissement en cours à la CAF ciblant l’administration centrale mais aussi le corps arbitral ».
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