Des individus armés ont été neutralisés par la police alors qu’ils étaient en pleine opération de braquage à Rubino, une sous-préfecture dans le département d’Agboville en région d’Agnéby-Tiassa, en Côte d’Ivoire. Deux des malfrats ont été abattus et un autre appréhendé par les forces de l’ordre.
Selon le site d’information ivoirien koaci, la tentative de braquage a eu lieu dans l’après-midi de samedi 8 septembre 2018, dans la localité de Rubino. Le média a contacté le chef de la police de la région, qui a fait un exposé de l’événement. Selon lui, c’est un coup de fil anonyme qui a lui a mis la puce à oreille sur le braquage. « C’est à 16h27 que j’ai eu un coup de fil d’un anonyme me disant qu’un braquage venait de se passer dans une ferme située à 4 kilomètres de Rubino ».
Le policier n’a donc pas perdu du temps a se demander si l’information était réelle ou fausse, il a mobilisé ses éléments et ils se sont rendu sur les lieux. « Après renseignements, il se trouvait que c’est un opérateur économique qui venait dans l’intention de payer son personnel. La somme a été emportée par les braqueurs », à-t-il expliqué.
« Sur les lieux, nous avons trouvé une munition qui avait été tirée d’une Kalash. Nous avons fait donc les fouilles dans la forêt pas loin de la ferme. Ces braqueurs étaient déjà partis. Donc j’ai pris des éléments pour aller tenter une embuscade dans le village de Goabo, un village situé à 7 kilomètres du village de Rubino. Là-bas, nous avons procédé à une fouille des véhicules suspects. Nous sommes tombés sur un véhicule de transport en commun où nous avons vu deux individus suspects assis au fond. Mes éléments ont décidé de les fouiller et ces derniers ont opposé un refus catégorique. C’est donc dans la résistance qu’une Kalash est tombée d’un sac, le second à essayer de se servir d’un pistolet automatique et c’est dans ça qu’ils ont été abattus. Nous avons un troisième qu’on a appréhendé que nous sommes en train d’interroger présentement », a ajouté plus en détail, le commandant de brigade de Rubino, Gnakouri Gnagbo.
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