Une situation presque prévisible en Côte d’Ivoire. Les partisans du parti unifié, le RHDP de Ouattara et ceux du PDCI de Bédié se sont affrontés avec une violence extrême. Pour cause, les sièges qui leurs étaient communs entre temps, chacun voulait en avoir le contrôle.
C’est le divorce consommé entre le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, parti unifié), on le savait, mais cela s’est manifesté de façon concrète samedi dernier lorsque les militants de ces derniers se sont affrontés violemment à Tanda, région dont est originaire le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani, leader des frondeurs du PDCI. Selon Afrique sur 7, ‘les militants du parti d’Henri Konan Bédié s’opposaient en effet à l’occupation du siège de leur parti par les militants du Parti unifié. Aussi, dans leur tentative de reprendre possession de leur local et empêcher leurs adversaires d’y tenir dorénavant des rencontres, des rixes ont éclaté entre les partisans des deux camps.’
Les dégâts ont été à la hauteur de l’ampleur de la violence. Le média rapporte que plusieurs personnes ont été blessées ‘dont des cas graves évacués d’urgence dans le centre de santé le plus proche, ainsi que de nombreux dégâts matériels’. Une situation qui survient à quelques jours des élections régionales et municipales du 13 octobre prochain et qui vient en rajouter sur la tension ambiante qui se faisait ressentir dans le pays depuis quelques mois. Les autorités et politiciens du pays des éléphants doivent donc donner de la voix et prendre la mesure des choses pour apaiser les tensions afin d’éviter à ce pays renaissant, un nouveau chaos post-électoral.
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