RDC: communiqué final de l’opposition, la réponse du gouvernement

De grandes figures de l’opposition congolaise se sont réunies à Bruxelles mercredi pour réfléchir sur la possibilité d’un candidat unique de l’opposition et réclamer un caractère inclusif des élections avec la participation des candidats exclus pour des raisons politiques. A cette dernière demande, le gouvernement a réagi et leur a apporté sa réponse.

L’opposition congolaise a sorti un communiqué final à la suite de la rencontre entre les cinq grandes figures anti-Kabila. L’abandon de la machine à voter, le retrait du fichier électoral des quelque 10 millions d‘électeurs n’ayant pas d’empreintes digitales et la fameuse question de l’inclusivité du processus électoral, sont entre autres, les questions importantes abordées dans ce communiqué finale. A ce communiqué, le gouvernement a immédiatement réagi par le biais de Lambert Mende Omalanga, ministre congolais de la communication et porte-parole du gouvernement, qui affirme que l’ordre constitutionnel doit être respecté.


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 « Souvenez-vous, le président Kabila ne devrait pas se présenter aux élections parce que la constitution le lui interdit. On n’a pas parlé inclusivité, là on a parlé de constitutionnalité et de légalité, et quand le président dit que, respectant la constitution, il ne se présente pas, on nous sort l’inclusivité. Mais l’inclusivité est régie par la loi. Si on doit parler inclusivité, pourquoi est-ce-que Kabila n’est pas admis à être candidat pour un autre mandat, pourquoi on doit écarter Kabila et maintenir les autres, c’est de la manipulation », a confié Lambert Mende au site local actualite.cd.

Lambert Mende estime qu’interdire l’utilisation des machines à voter serait contraire à la constitution, car on aurait porté atteinte à l’indépendance de la CENI. « Nous n’avons pas écrit nos lois pour venir les appliquer par consensus, or la machine à voter est une décision de la CENI qui est un organe indépendant, donc on ne va pas remettre en cause l’indépendance de la CENI, c’est violer la constitution », explique le ministre.

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