Barcelone vs Real Madrid: un Clasico sans Leo Messi ni Cristiano Ronaldo, une première depuis 2007

Ce dimanche 28 octobre, à 16h15 , des millions de personnes seront devant la télévision. Le Clasico, un match à ne pas manquer. Ce sont les deux clubs espagnols les plus titrés (Barcelone-Real Madrid) avec 58 championnats à eux 2 par exemple (25 pour le Barça et 33 pour le Real), des légendes, des Ballons d’Or, des records à la pelle…

« Décaféiné » sans Messi ni Ronaldo, une première depuis 2007, le clasico Barcelone-Real Madrid s’annonce paradoxalement très épicé, ce dimanche au Camp Nou , avec en jeu la tête du Championnat d’Espagne… et la tête de l’entraîneur merengue Julen Lopetegui.

Pendant une décennie, l’affrontement Barça-Real était alléchant pour la confrontation directe entre les deux Ballons d’Or. Mais cette ère-là s’est achevée avec le départ cet été de Cristiano Ronaldo pour la Juventus et la blessure à un bras de Lionel Messi, indisponible ce week-end. Et la presse espagnole de décrire soudain le 239e clasico de l’histoire comme « décaféiné », dimanche.

Sera-t-il fade pour autant ? Pas si sûr, tant cette rivalité centenaire passionne l’Espagne et la planète foot, avec environ 600 millions de téléspectateurs attendus. Et la moyenne de buts du match de clubs le plus suivi au monde promet du grand spectacle : 3,3 buts par rencontre.

« Avant Cristiano et Messi, le clasico existait déjà, il y avait de grands joueurs, beaucoup de tension… Il y avait même des cochons de lait qui volent ! », a plaisanté l’entraîneur barcelonais Ernesto Valverde, allusion à une tête de porc grillée jetée sur la pelouse en 2002. « Un Barcelone-Real Madrid, en terme d’envergure et d’importance, c’est sans équivalent », a confirmé son homologue Lopetegui.

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Ce dernier arrive au Camp Nou cerné par les rumeurs de renvoi et lesté d’une pression monstre. Au point de répondre avec une ironie grinçante aux questions sur son avenir : « S’il y aura encore de la vie (après ce match) ? J’espère continuer à respirer, oui. Je ne pense pas mourir », a-t-il martelé.

Un sursaut est de toute façon indispensable pour son équipe, qui a enchaîné cinq matchs sans gagner avant de battre poussivement le modeste Viktoria Plzen (2-1), mardi en Ligue des champions.

Dans le camp barcelonais, on s’attend à voir Madrid tomber les armes à la main. « Nous connaissons le Real, quand il est blessé, il est plus dangereux », a prévenu Valverde.

Le Barça, lui, aborde bien au sec ce match qui devrait être disputé sous de fortes pluies automnales : même sans Messi, le club catalan a impressionné mercredi contre l’Inter Milan (2-0) et il occupait avant ce week-end la tête de la Liga (18 pts), avec quatre longueurs d’avance sur le Real (14 pts).

Evidemment, les Barcelonais rêveraient de reléguer à sept longueurs leurs rivaux de toujours. Mais les Madrilènes savent qu’ils leur suffit de gagner au Camp Nou pour revenir à un petit point, chasser la crise et préserver Lopetegui, très apprécié du vestiaire.

« Tout le monde est derrière l’entraîneur », a déclaré le milieu allemand Toni Kroos. « Nous voulons garder cet entraîneur, c’est un très bon technicien et j’ai confiance dans le fait qu’il puisse inverser la situation ».

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