La Boxe béninoise malgré les efforts des pugilistes plane sur les nuages. Alors que seul l’aspect professionnel permet de valoriser le Noble Art, tout porte à croire qu’au Bénin, la Boxe amateur est le plus prisé.
Mais pourtant le président Germain Mehinto dès son premier mandat, il y a quatre années affichait une certaine sérénité. Assurance de nombre de pugilistes et d’acteurs pour son coaching auprès du président Noutaï, l’actuel patron de la Boxe au Bénin peine à convaincre.
Les commissions arbitrales de Boxe professionnelle semblent perdre d’éclat au fil du temps. Le management fait par la fédération pour mettre le Bénin en vue, au niveau de ces commissions a le cou tordu. Le Bénin ne dispose que d’un seul arbitre international ( Adon Bertin). La Boxe, professionnelle est l’enfant malade de cette fédération. Et pourquoi la fédé n’invite pas les experts sur place pour ouvrir la vanne à plus d’arbitres locaux.
Dès que les jeunes amateurs vont grandir, qu’en serait-il de leur vie pro. La commission devant la nourrir est comme un poussin dans l’œuf qui ne s’éclos jamais. Alors, une question me taraude. Dès que les jeunes amateurs vont grandir, qu’en serait-il de leur vie pro ? Un manque de filing, de suivi ?
En absence de commission professionnelle, comment le Bénin va reprendre la tête de peloton du Noble Art dans le concert des Nations. Pays exemplaire de la Boxe dans les années 90, le présent de la discipline sonne comme un échec, auquel le gouvernement et la Fédération doivent tenter de remédier.
Loin des discours et des promesses, le Noble Art de nos jours doit tout faire pour honorer Soweto. A bon entendeur …
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