Bénin – Criet: le Procureur Gilbert Togbonon répond à ses détracteurs
Les utilisateurs des réseaux sociaux qui s’en prennent personnellement au Procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) vont répondre de leurs forfaits devant les juridictions compétentes. C’est du moins ce qu’a fait savoir Gilbert Togbonon dans une interview accordée à l’organe du service public, la Nation.
Les attaques personnelles dont il est victime à tort ou à raison de la part de certains citoyens sur les réseaux sociaux ne resteront pas impunies. Conformément au nouveau code numérique, les auteurs de ces publications vont bientôt en répondre. «Tous ceux qui ont écrit des choses sur moi sur les réseaux sociaux, qu’ils sachent que je conserve leurs propos quelque part et quand je serai déchargé de mes fonctions, c’est en ce moment-là qu’ils vont faire les frais de procédure et nous allons régler tout cela devant les tribunaux», a fait savoir le Procureur spécial, Gilbert Togbonon à la Nation.
Il n’entend pas utiliser les mêmes armes que ses détracteurs mais il réserve plutôt ses droits de réponse juridiques. «Je voudrais leur dire que mon silence ne veut pas dire que je ne sais pas répondre aux attaques. Je réserve mes droits de réponse juridiques. Je n’attaquerai personne par les réseaux sociaux», a-t-il ajouté. A l’en croire, «…ceux qui aujourd’hui utilisent l’arme des réseaux sociaux n’ont pas bien lu ou n’ont pas du tout lu le code sur le numérique».
Gilbert Togbonon veut défendre son nom
Le Procureur Gilbert Togbonon invite ses détracteurs à se préparer pour en répondre si les faits ne sont pas prescrits. Car il tient à tout prix à défendre son nom. «Le délai de prescription c’est trois ans. Si les faits ne sont pas prescrits, ils n’ont qu’à se préparer à en répondre devant les juridictions. Je ne ferai pas une guerre d’institution maintenant. Je prends patience», a-t-il souligné.
Et de poursuivre : «Ceux qui m’ont attaqué personnellement, je conserve leurs propos, je les enregistre, ils sont identifiés et j’attends le jour où je serai déchargé de mes fonctions, car j’ai un nom à défendre». Par ailleurs, «Les gens ont oublié que la roue tourne. Ceux qui travaillent ici vont partir et ceux de cette même profession qui sont aussi en train de critiquer viendront porter la même charge pour continuer. A leur tour, on verra ce qui va se passer. C’est une institution qui demeure. Ils viendront et nous verrons», a-t-il insisté.
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