Bénin – Dossier 18kg de cocaïne: Ajavon blanchi une seconde fois par la justice béninoise?

L’homme d’affaire Sébastien Germain Ajavon devenu acteur politique à la faveur de l’élection présidentielle de 2018 n’est pas un dealer de drogue comme cela a été scandé il y a un moment sur les réseaux sociaux. C’est du moins l’interprétation que certains proches de l’homme d’affaire font de la décision rendue le Mardi 16 Octobre 2018 par la justice béninoise dans le dossier de Loth Houénou.

Le président du parti union social libérale (usl), Sébastien Germain Ajavon a été une fois blanchi dans le dossier de trafic de stupéfiants qui lui a valu 8 jours de garde à vue. En effet, à l’issue de l’audience qui a eu lieu au tribunal de première instance de première classe de Cotonou pour diffamation contre le président du patronat, le président du PVR, Loth Houénou a écopé de deux (02) ans d’emprisonnement ferme et le payement d’une amende de 30.000.000 francs CFA pour publication de fausses nouvelles et d’injures à caractère racial.

Il importe de préciser ici que le président du parti des valeurs républicaines (PVR), Loth Houénou avait, à travers son canal traditionnel de communication traité le président d’honneur de l’usl, Sébastien Ajavon de dealer et de trafiquant de drogue bien que ce dernier dans une décision de justice ait été blanchi pour insuffisance de preuve. Jugeant diffamatoire les propos de Loth Houénou, la justice béninoise l’a condamné à deux ans de prison ferme. Une décision de justice qui vient comme pour laver une seconde fois l’honneur de l’homme de « Djeffa ».

En effet, à travers les propos injurieux publiés par Loth Houénou, le président Sébastien Ajavon avait porté plainte pour diffamation. L’auteur desdits propos n’a pas pu apporter les preuves des allégations. Naturellement, il a subi les conséquences de son inconséquence. Une décision de justice qui sonne encore comme un aveu d’innocence pour les partisans de l’homme politique Sébastien Ajavon. Même si la décision rendue par le tribunal dans le dossier relatif à Loth Houénou n’est pas directement lié au dossier des 18 kg de cocaïne pure, les faits, objets de la plainte sont intimement liés à l’objet qui a conduit à un procès de flagrant délit et qui a abouti à un relax pour insuffisance de preuve. Une analyse primaire des faits qui pousse les partisans de l’homme de Djeffa à affirmer que le procès prévu pour se tenir le Jeudi 18 Octobre 2018 devant la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (criet) pourrait créer de l’incongruité si l’homme d’affaire est déclaré coupable de trafic de stupéfiant.

En effet, pour certains proches du président Sébastien Ajavon, le condamner pour trafic de drogue devait conduire à l’annulation de la peine prononcée contre le président du parti des valeurs républicaines, Loth Houénou qui serait condamné pour avoir accusé le président d’honneur de l’usl de dealer. Les partisans de cette assertion se base sur le fait qu’on ne peut condamner une personne sur des accusations qui sont en réalité une accusation vérifiée. Se basant sur cette assertion, certains proches du président du patronat en arrivent à la conclusion que le présumé auteur de trafic de drogue vient à nouveau d’être justifié « indirectement » à travers la condamnation prononcée contre Loth Houénu. Ils croient alors fortement que la décision qui sortirait du procès de demain devant la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme clôturerait définitivement ce dossier par une décision favorable au président du patronat béninois empêtré depuis plus de deux ans dans un dossier de trafic de stupéfiants.

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