Qui l’eut cru ? Le très bruyant Loth Houénou passera 24 mois derrière les barreaux pour avoir diffamé et offensé le président du Patronat, Sébastien Ajavon. Comme un cauchemar, l’homme des sorties fracassantes et voice à visage découvert sur les réseaux sociaux va l’apprendre à ses dépens.
Finie la pagaille. Le Président du Parti des valeurs républicaines (Pvr) a eu pour son compte. Interpellé samedi 13 octobre dernier à la frontière bénino-togolaise, Loth Houénou a été jugé ce mardi 16 octobre pour offense et diffamation contre Sébastien Ajavon. Le verdict est connu dans les moindres détails. L’ex-directeur d’exploitation du laboratoire Gbe du Dr Raphaël Tchidimè écope de 02 ans de prison ferme. Il devra également payer 30 millions à titre de dommages et intérêts. C’est comme un coup de massue qui vient mettre un terme ou du moins pour l’instant à la randonnée solitaire de l’animal politique.
En effet, Loth Houénou s’est durant longtemps illustré à travers des propos tout crus et attaques verbales à nulle autre pareille. Il disait des choses sans être inquiété comme si le Bénin est un pays de non droit ou la cour du roi Pétaud dans laquelle l’ordre est absent. Dans l’un de ses audios, il disait récemment ‘’ Patrice Talon a plus de 20 dossiers devant la justice. C’est lui qui a monté le code du numérique, la Criet (…) Lui-même fera la prison dans ce pays qu’il envoie tout le monde en exil. Il a volé l’argent du coton. Il a volé l’argent de la CNSS. Vous êtes des bâtards oui …’’ Des propos suffisamment graves qui compromettent son auteur. D’ailleurs, il est coutumier de ces genres de déclaration qui enveniment la vie politique. L’autre chose, l’homme a été très instable sur l’échiquier politique. Au début, il était un farouche opposant du régime actuel. Quelle mouche l’a piqué et contre toute attente, il a retourné sa veste. A entendre les derniers audios distillés ici et là, on pourrait dire que l’homme s’est de nouveau retourné contre le président Patrice Talon et sa gouvernance. Loth Houénou ravale ses vomissures mais entre-temps assigné par le président Sébastien Ajavon.
La justice ne saurait cautionner durant longtemps cette envolée et a simplement décidé de le mettre au frais.
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