Cameroun: un des candidats à la présidentielle du 7 octobre, condamné à 3 ans de prison

Au Cameroun, un candidat à la présidentielle du 7 octobre 2018, a été condamné à une peine de prison par un tribunal du pays, rapporte Koaci.

« Dissimulation de procédures, faux et usage de faux en écriture privée de commerce », ce sont les chefs d’accusations pour lesquels le candidat du FPD à la présidentielle passée et ancien bâtonnier, Akere Muna a été reconnu coupable et le tribunal l’a condamné à 3 ans d’emprisonnement avec sursis. Il écope également d’une amende de 1 000 000 FCFA, de 511 000 FCFA de dépens et 10 000 000 FCFA de dommages-intérêts.

Résultat de recherche d'images pour "akere muna"Résultat de recherche d'images pour "ama tutu muna"

Selon le média, les faits qui lui sont reprochés se rapportent à une plainte déposée contre lui par sa sœur Ama Tutu Muna,-ex-ministre des Arts et de la culture, relative à « la succession Salomon Tandeng Muna, ancien Premier ministre du Cameroun anglophone (du 11 janvier 1968 au 20 mai 1972) président de l’Assemblée nationale du Cameroun (1973-1988) », indique Koaci. Cependant, Akere Muna crie au complot et à une tentative de déstabilisation de sa personne par le pouvoir via l’instrumentalisation de sa sœur qui se prêterait au jeu. Les résultats de l’élection présidentielle du 7 octobre ont  crédité Akere Muna de 0,35% des voix.

Les commentaires sont fermés.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus