Crise anglophone au Cameroun: l’armée du Nigéria lance l’opération « le Sourire du Crocodile III »

La crise anglophone au Cameroun a poussé le voisin nigérian à lancer une opération militaire pour sécuriser ses frontières. Une opération qui, selon une source officielle nigériane contactée par Anadolu, permettra de lutter contre le trafic d’armes et la criminalité transfrontalière.

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Appelée « le Sourire du Crocodile III », l’opération a été lancée le 23 octobre dans l’Etat de Cross River, frontalier avec la Cameroun, a indiqué à Anadolu, Ben Ayade, le gouverneur de cet Etat, soulignant que la situation sécuritaire dans les régions anglophones du Cameroun, oblige le Nigéria à sécuriser ses frontières. « Cette opération vise à réduire la criminalité transfrontalière telle que le trafic d’armes, le vol et le kidnapping entre la partie anglophone du Cameroun et Cross River State qui se situe sur la frontière », a précisé Ben Ayade. Il a, en outre, révélé que 27 pistes reliant les régions anglophones du Cameroun et le Nigéria, ont été découvertes, notant que ces voies propices aux actes terroristes, doivent être surveillées de près.

Cette opération vise, également, à maintenir l’ordre et la paix au Nigéria lors du festival annuel de Calabar et des élections de 2019. Le gouverneur indique que plus de 800 para-commandos vont prendre part à cette opération qui va durer un mois dans l’Etat de Cross River dans le sud-est du Nigéria. Outre le déploiement de militaires, l’opération « Le Sourire du Crocodile III » va permettre de construire des bases militaires et d’observation tout au long des frontières de l’Etat de Cross River », a précisé Ayade. Le Cameroun et le Nigéria avaient signé le 6 février dernier à Abuja, un accord de coopération concernant la non-prolifération des armes légères et de petit calibre. « Cet accord de coopération entre le Cameroun et le Nigéria est une réponse face à la menace sécuritaire à laquelle les deux pays font face : banditisme, terrorisme, kidnapping et autres agressions » avait déclaré le porte-parole du gouvernement camerounais, Issa Tchiroma Bakari.

 

 

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