Porno amateur, Robin D’Angelo dévoile l’autre face de la pornographie (vidéos)

Porno amateur infiltré pendant un an, le journaliste Robin D’Angelo a fait des révélations dans un live intitulé  “Judy, Lola, Sofia et moi” sur la pornographie. Il s’agit des résultats d’une enquête qui dévoile les conditions de travail des actrices, pas toujours éthiques.

Des scènes sous la contrainte et des violences des producteurs sont entre autres ce qu’à vécu pendant un an le journaliste Robin D’Angelo. Le journaliste dans son live raconte avoir assisté à une scène de sodomie ou l’actrice demande au producteur d’arrêter. « Elle lui dit : ‘Non ça fait mal’. Le producteur insiste, elle redit : ‘non’ et le producteur finalement lui dit cette phrase aussi que j’ai trouvé parlante. Il lui dit : ’Tu crois qu’une patineuse artistique, elle ne se fait mal à la cheville ?’ ».

https://twitter.com/brutofficiel/status/1052812779290152961

A l’en croire, cela montre en réalité, comment finalement, l’actrice n’a pas le pouvoir de dire ‘non’ à ce genre de pratique. « Dans le reste de la société, on pourrait croire qu’elle aurait le pouvoir de dire non à une pratique sexuelle qu’elle ne veut pas réaliser, mais dans le porno, non » a t-il déploré. Pour lui, cela fait partie de son métier, ce qui lui donne son caractère d’actrice professionnelle, c’est d’accepter cette douleur alors qu’elle n’en a pas envie.

« Et finalement on voit encore une fois comment la contrainte sexuelle va être l’un des moteurs du fonctionnement de cette économie. Je me suis retrouvé à être cadreur sur un film porno.

Et juste avant de démarrer la scène, le producteur vient me voir, m’explique un peu et me dit : ‘Moi, la fille, elle sait grosso modo ce que je fais, mais je ne lui précise pas vraiment les pratiques qu’on va faire. Je veux avoir sa réaction spontanée. Je veux la surprendre’. Il me dit : Ça passe ou ça casse ! ‘ »

https://twitter.com/RobinDAngelo/status/1052248635327610880

Lire un extrait de ses révélations…

« Je me retrouve avec la caméra et évidemment le producteur se lance dans une scène assez brutale et termine en plaquant la fille et en lui giflant les seins super violemment, ce dont évidemment la fille n’était pas au courant.

On pourrait penser qu’elle quitte la scène et qu’elle aille, je ne sais pas dénoncer le producteur sur Twitter avec un hastag ‘’Metoo’’ Et bien non, ce n’est pas ce qu’elle va faire. Ce qu’elle va faire, c’est dire au producteur : ‘’OK, mais le sexe brutal comme ça, c’est plus d’argent’’ »

« Par exemple ce producteur, ce qui est intéressant, c’est lui, c’est ses mots qu’il emploie. Il me dit : ’’De toute façon, les spectateurs ce qu’ils veulent voir, c’est voir une fille qui se fait souiller’’. C’est le mot qu’il emploie, une fille qui se fait « exploser » ça évacue leurs frustrations. Il y a quelque chose que je trouve assez dommage, c’est que les pouvoirs publics et les journalistes ou même les médias vont s’intéresser à ce porno qui est finalement caché, qui est souterrain mais que beaucoup de monde regarde. Cela va être par le prisme des mineurs. Il faut absolument empêcher les mineurs de voir ça »

« Après comment ça marche à l’intérieur, finalement on s’en fiche. Nous, seul le truc qui nous intéresse, c’est que les mineurs ne regardent pas ça. Alors moi, cela me semble un peu illogique dans le sens ou les mineurs trouveront toujours un moyen de regarder leur porno à l’ère d’internet. Et surtout ça empêche de s’intéresser à l’autre sujet qui moi, même me semble le plus important, qui est celui des conditions de tournage, des conditions de travail de ces femmes. Et finalement si les conditions de travail étaient peut être plus réglos peut-être qu’on serait moins gênés à ce que les mineurs puissent accéder à ce genre de film. »

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