Arabie – Saoudite: le sommeil artificiel du président gabonais Ali Bongo interrompu

Le président gabonais Ali Bongo Ondimba, victime d’un accident vasculaire cérébral le 24 octobre, serait enfin sorti depuis jeudi du coma artificiel dans lequel il avait été plongé par les médecins de l’hôpital King Faisal de Riyad (Arabie Saoudite).

Selon une information du quotidien « La Lettre du Continent (LC n°787) », le président gabonais Ali Bongo serait enfin sorti du coma artificiel dans lequel il avait été plongé par les médecins de l’hôpital King Faisal de Riyad (Arabie Saoudite).

« les médecins du King Faisal Hospital de Riyad ont interrompu, [jeudi 08, ndlr] le sommeil artificiel dans lequel était maintenu le président gabonais Ali Bongo, depuis son malaise du 24 octobre. Cette sédation était nécessaire pour traiter et résorber l’œdème cérébral développé par le chef de l’Etat à la suite d’un accident vasculaire », a rapporté le média.

Le président Ali Bongo a été victime d’un AVC, peu de temps après son arrivée à Riyad, le 24 octobre 2018, et est actuellement hospitalisé dans la capitale saoudienne. C’est du moins, la version la plus probable qu’on peut retenir, le gouvernement gabonais ayant opté pour le « Silence radio ».

Selon le média, « Les médecins s’emploient désormais à évaluer les conséquences de la crise sur l’organisme présidentiel. »

« Il est prévu qu’Ali Bongo quitte l’hôpital saoudien dans moins de quinze jours pour plusieurs mois de convalescence, probablement en Europe ou au Maroc. Dans l’intervalle, les médecins du Faisal Hospital devraient publier, dès la semaine prochaine, un communiqué sur l’état de santé d’Ali Bongo », a déclaré le journal réputé bien informé sur les arcanes des présidences africaines.

En partance pour Ryad pour assister au sommet  “Future investment initiative”, organisé du 22 au 25 octobre à l’initiative du prince héritier Mohamed Ben Salman, Ali Bongo, devait rallier Ndjamena, la capitale tchadienne pour un sommet de la Communauté économique monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).

Mais peu après son arrivée dans la capitale saoudienne, Ali Bongo aurait fait «un malaise» consécutif à «une fatigue sévère due à une très forte activité ces derniers mois», selon la version de la présidence de la République gabonnaise. Une version peu crédible du gouvernement qui est venue après moult supputations sur la mort éventuelle de celui qui dirige le Gabon depuis 2009, suite à la mort de son père Omar Bongo.

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