Bénin – affaire Cerco: Alain Capo Chichi dénonce « la béninoiserie » du Pr Dodji Amoussouvi

Le Fondateur de l’Institut Cerco, Alain Capo Chichi dénonce un règlement de comptes dans le dossier relatif à l’autorisation d’agrément aux Etablissements privés d’enseignement supérieur. Dans une correspondance adressée aux étudiants et à leurs parents, il évoque les raisons de l’irrecevabilité de son dossier par la Direction en charge d’étudier les dossiers.

Alain Capo Chichi serait-il victime d’un acharnement de la part des cadres du Ministère de l’enseignement supérieur  et  de la recherche scientifique. C’est du moins ce qui ressort de sa correspondance adressée aux étudiants et à leurs parents, ce jeudi 1er novembre 2018. «…nous sommes victime à mon sens d’un règlement de compte et j’espère le seigneur va nous aider et que les recours que nous faisons actuellement aboutiront. C’est une situation de conflits personnels qui n’ont rien à voir avec l’administration, les agréments et homologations», a-t-il fait  savoir dans sa note.

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A l’en croire, les raisons de l’irrecevabilité de son dossier par la Direction des Etablissements privés d’enseignement supérieur (Depes) seraient liées à sa position sur l’organisation des examens nationaux de licence et  de master. En effet, il y a quelques mois, ce dernier en tant que Président de l’Association des établissements privés et expert Lmd, avais donné son avis technique sur les examens nationaux en expliquant que techniquement  la réforme telle qu’engagée par le ministère ne règlerait pas les problèmes évoqués qui ont motivé la décision de leur organisation. À la suite des remarques, confie Alain Capo Chichi, « pris de colère, le DEPES, Pr Dodji Amoussouvi a juré de me détruire et de me faire fermer».

Des menaces qui seront mises en exécution quelques mois plus tard selon Alain Capo Chichi «… Nous en étions là lorsque j’ai appris par les enseignants que les écoles privées devaient déposer 13 pièces en vue d’un agrément. Le Depes ne m’a pas adressé de lettre d’information alors que 6 mois plus tôt, tous mes collègues fondateurs avaient reçu ce guide de dépôt. Ne voulant plus m’opposer à une réforme du ministère bien qu’en raison de ce que nous avons des diplômes homologués par le Cames, nous avons passé le cap d’un agrément (Art 73 et 74 du décret 2008), j’ai décidé d’utiliser les 15 jours restants pour déposer malgré tout, les 13 pièces, comptant sur la bonne foi des uns et des autres. Mais pour déposer les pièces, le Depes doit vous fournir un quitus, 3 attestations de dépôt avec des avis favorables».

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Mieux, déplore-t-il, « Toutes les pièces demandées ont été déposées mais à ma grande surprise, le DEPES nous délivre une attestation défavorable pour signature non originale (je vous envoie copie de l’attestation pour raison de transparence car il s’agit de votre avenir). Oui, étant absent du territoire national et en mission en Chine, j’ai signé le document avec ma signature manuscrite scannée mais il a estimé que ma signature n’était pas originale et sur cela constituait un motif de rejet. Pris de panique, j’ai fait envoyer par avion un colis DHL avec la signature manuscrite originale et nous avons pu déposer le dossier mais il n’a plus corrigé ladite attestation alors que nous avions réussi à déposer dans le délai officiel. Ainsi, notre dossier est irrecevable pour rapport non signé et signature non originale. Malgré ma bonne volonté, sans ce quitus, la commission n’a pas souhaité de compléments de pièces alors que les commissions antérieures autorisaient le complément de pièces manquantes».

Alain Capo Chichi rassure les étudiants

Les étudiants ne perdront pas l’année universitaire en cours du fait de la situation qui prévaut actuellement. En tout  cas, le Président du Groupe Cerco, Alain Capo Chichi entend prendre toutes les dispositions pour que ces étudiants puissent terminer leurs études à l’étranger  dans de très bonnes conditions au cas où le recours adressé au chef de l’Etat n’aurait pas prospéré.

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«J’ai fait un recours au chef de l’Etat… Si notre recours n’était pas favorable et que nous sommes contraints de fermer en pleine année universitaire, nous prendrons les dispositions pour ceux d’entre vous qui souhaiteront poursuivre leurs études sur les autres Campus de Cerco à l’étranger», a-t-il rassuré. Il  s’engage aussi à offrir gratuitement à ces étudiants l’hébergement pour leur permettre d’achever leurs études sans frais de scolarité supplémentaires.

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