Bénin – Assauts répétés des malfrats : le dispositif sécuritaire mis à rude épreuve

Le dispositif sécuritaire est mis à rude épreuve et constamment ébranlé depuis peu. Et les populations assistent impuissantes aux assauts répétés des divorcés sociaux. 

Mardi 06 novembre dernier, un employé des parcs de vente de véhicules d’occasion a été poursuivi par des malfrats armés d’AKM depuis le lieu de vente jusqu’à hauteur du carrefour Sèkandji, où il a été braqué. Touché par une balle au pied, la victime est tombée. Les hors-la-loi ont réussi à emporter 17.050.000 Fcfa. Et pour couronner le tout de succès, ils se sont volatilisés dans la nature et introuvables à ce jour. Le commissaire central de Porto-Novo, Gaudens Sègbo a lancé ce mercredi 07 novembre un appel à témoignage aux fins de remonter les pistes et mettre la main sur les présumés malfrats et leurs complices pour une forte récompense.

Jeudi 16 août dernier, à Porto-Novo, les divorcés sociaux ont tiré à bout portant à l’aide d’un pistolet sur une motocycliste qui a quitté le carrefour Y pour aller vers le marché Ouando et se sont évadés avec un sac d’argent. La victime dame Edith Dègla, en fonction à Borne fonden d’Adjohoun a rendu l’âme plus tard pour avoir reçu les plombs dans l’abdomen. Quelques jours après le drame, Nazaire Hounnonkpè, Directeur général de la police républicaine a tenu une séance avec les responsables départementaux pour évaluer le dispositif sécuritaire et réitérer l’engagement de la police de garantir la quiétude : “Nous sommes engagés à procurer la paix à nos concitoyens quoique cela coûte », a-t-il déclaré. Et comme à l’accoutumée, une importante récompense a été promise à toute personne détenant des informations devant contribuer à mettre la main sur les individus. Hélas, la situation n’a pu être maîtrisée. C’est avec un cœur meurtri que nous avons appris qu’un policier a été poignardé à mort à Parakou lors d’une patrouille nocturne dans la nuit du mardi 09 octobre dernier. Feu Bernard Mohamed Chabi est tombé les armes à la main laissant derrière lui femme et enfants. Le souvenir est encore vivace dans les esprits puisqu’il y a juste un mois que ce drame est survenu.

Le dispositif sécuritaire est-il défaillant ? Loin s’en faut ! Car, la population doit assurer en partie sa propre sécurité comme l’a demandé le ministre de l’intérieur Sacca Lafia. Sinon comment comprendre qu’un individu non armé transporte tout seul de surcroît à moto une somme de 17.050.000 Fcfa. Les populations doivent faciliter la tâche aux éléments de la police dans leur mission régalienne. Elles doivent collaborer avec les flics sans quoi, la lutte contre le grand banditisme aura toujours du plomb dans l’aile.

 

 

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