Bénin: le chef de village d’Alafiarou activement recherché par la police républicaine

La police républicaine est aux trousses du sieur Mohamedou Yerima Bio, chef de village d’Alafiarou. Selon l’avis de recherche rendu public par la Direction départementale de la police républicaine du Borgou, le mis en cause aurait conduit une foule armée d’armes blanches pour se venger du sieur Moussa Chabi Waran le mercredi 21 novembre 2018 devant le commissariat de Guinagourou.

Après l’incident qui a conduit à la mort du sieur Moussa Chabi Waran, cultivateur en conflit avec des peulhs, le chef de village a pris la clé des champs et est porté disparu depuis le mercredi 21 novembre 2018. C’est pourquoi pour la suite de l’enquête ouverte, la police républicaine a lancé un avis de recherche à son encontre. « La Police républicaine tout en déplorant ces actes de barbarisme et d’incivisme, invite la population de la commune de Pèrèrè à fournir par tout moyen (numéro vert 166) des informations susceptibles de conduire à l’arrestation des auteurs et complices de ce crime », peut-on lire dans l’avis de recherche.

[su_heading size= »17″ align= »left »]A lire aussi : Bénin: un cultivateur sorti de force d’un commissariat et charcuté[/su_heading]

Décidée à punir les auteurs de cet acte, la police républicaine promet user de tous les moyens disponibles pour retrouver les personnes impliquées. Par ailleurs, toute personne capable de donner des informations pouvant aider la police à mettre la main sur les concernés, est rassurée du respect de l’anonymat et de la confidentialité.

Le récit des faits selon le rapport de la police 

« Avant que le cultivateur en question ne meurt, il a déclaré au commissariat la veille de sa mort qu’il était dans son champ, qu’il a reçu la visite d’un peulh qui lui a proposé de travailler avec lui dans son champ, de récolter le soja et en retour, ses bêtes viendront brouter les feuilles et autres, il paraît que c’est comme ça qu’ils ont l’habitude de faire. Ce qu’il a donc accepté mais le cultivateur a reçu la visite de deux autres qui voulaient aussi les mêmes services en quelques sortes. Mais de leur propos ça n’a pas plu à l’agriculteur et c’est de là qu’il leur a dit, non allez ailleurs moi je ne veux plus travailler avec vous et il les a laissé comme ça. Personne ne peut témoigner de ce qui s’est passé entre les bouviers. Même celui qui est mort là on ne sait pas s’il fait partie de ceux là qui étaient venus voir l’agriculteur. Est-ce les deux autres bouviers qui se sont entendu pour tuer leur troisième ? Ou l’agriculteur qui l’a tué ? On ne saurait le dire pour le moment ».

Propos du Directeur départemental de la police républicaine, Pacôme Anato

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