Bénin – Les deux blocs autour de Talon: « ce mariage forcé ne va pas durer »,Théophile Yarou

La constitution de deux grands partis politiques issus de la mort clinique de beaucoup de partis et mouvements politiques autour du chef de l’Etat ressemble à tout point de vue au mariage forcé qui avait cour au temps de nos ancêtres et ne saurait par conséquent durer ; estime le ministre Théophile Yarou.

La question relative à la charte des partis politiques et la création de grands ensembles politiques n’a pas été occulté par le ministre Théophile Yarou lors de son passage dans l’émission sous l’arbre à palabre. Pour cet inconditionnel des forces cauris pour un Bénin émergent, ce qui se passe sur le terrain dans le cadre de la constitution des deux blocs exigés par le président Patrice Talon ressemble tout simplement à un mariage forcé. Et quand le mariage n’est pas basé sur le consentement mutuel, il n’a pas beaucoup de temps pour durer dans le temps ; précise t-il.

« Au niveau de la Charte des partis, vous avez vu le ballet des mariages forcés organisés ces derniers temps ? Un parti politique, c’est d’abord une conviction profonde, c’est des gens animés de la même conviction profonde qui se mettent ensemble. Aujourd’hui, même les partis qui ont semblé avoir une idéologie se trouvent être mis ensemble avec d’autres partis d’idéologie diamétralement opposée. » Fait-il remarquer.

Vous avez vu le Prd avec tous ces partis politiques qui se mettent ensemble ? De l’autre côté du bloc progressiste, vous avez vu des progressistes parmi tous ceux qui sont là ? Amoussou Bruno est socialiste, même si aujourd’hui les gens lui contestent sa conviction de socialiste. On constate que des regroupements contre-nature se mettent en place, mais ils n’ont pas la même idéologie, encore moins les mêmes programmes politiques ; relève le ministre Théophile Yarou.

« Je crains tout simplement que tout cela aboutisse à la constitution de grands clubs électoraux plus qu’à de véritables partis politiques… Aujourd’hui on n’est plus aux temps de nos grands-parents où on vous choisissait votre femme. Le mariage ne va pas durer. » Conclut-il.

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