France: Brigitte Macron s’engage contre la fessée

En visite aux Petits Ponts à Clamart, dans les Hauts-de-Seine, aux côtés de Jean-Michel Blanquer et Marlène Schiappa jeudi 15 novembre 2018, Brigitte Macron, première dame française s’est engagée contre la fessée et les violences dites éducatives.

Le déplacement à Clamart de Jean-Michel Blanquer et Marlène Schiappa portait sur le harcèlement scolaire. Mais, le débat a pris une autre tournure avec l’intervention de l’ancienne professeure Brigitte Macron. Devant les cameras, la première dame française a évoqué les violences dites éducatives, dont la fessée. Un thème qui répond à la nouvelle loi «anti-fessée» proposée à l’Assemblée.

Pour Brigitte Macron, l’enfant n’est pas un droit, l’enfant est un devoir. Il faut bien qu’on ait ça en tête. « Quand on a un enfant, on lui doit. On doit l’aimer, on doit l’éduquer. A partir de ce moment-là, il est armé pour la suite », a t-elle expliqué. « On n’apprend pas à vivre par la violence et c’est pas de cette société-là qu’on veut. Et les jeunes le savent très bien et ils vont nous aider à construire ce monde, parce que ce sera leur monde », va t-elle poursuivre.

Pour rappel, les députés vont devoir se prononcer sur une proposition de loi contre les violences éducatives ordinaires, portée par Maud Petit (MoDem) le 29 novembre 2018. Selon leparisien, pour la première fois, elle a de bonnes chances d’être votée. Il s’agit d’une loi interdisant les violences éducatives ordinaires (VEO), soit des gestes comme la fessée, la gifle, mais aussi les menaces, les cris ou les propos humiliants souvent tolérés pour élever les enfants.

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