En France, une association de consommateurs a porté plainte contre Western Union et MoneyGram pour surfacturation.
L’association UFC-Que choisir a porté plainte contre Western Union et MoneyGram pour « pratiques commerciales trompeuses ». Il est reproché aux structures de transfert d’argent, la surfacturation ainsi qu’une faible concurrence dans les transferts d’argent internationaux et des tarifs élevés, qui varient du simple au double en fonction des pays. «Il s’agit communément d’envois entre proches (résidents d’origine étrangère, parents envoyant de l’argent à des enfants étudiants à l’étranger, etc.) pour des opérations ponctuelles ou récurrentes » peut on lire dans une étude de l’association de consommateurs française UFC-Que choisir, publiée le 27 novembre 2018 et citée par le magazine jeune Afrique.
La même association appelle les pouvoirs publics à « créer les conditions d’une concurrence salutaire ». « Ni Western Union, ni MoneyGram n’informent lisiblement leurs clients de la perception de frais sur le change », note l’UFC-Que choisir dans son communiqué. A en croire l’association, il est fait le constat d’une « anesthésie » de la concurrence, en témoigne une disparité des tarifs pratiqués : pour la Tunisie, ceux-ci varient selon une amplitude de 34 %, coûtant aux maximum 11,40 euros pour un virement de 170 euros chez Ria, contre 8,50 euros chez MoneyGram.
Selon l’association relayé par le média, sur les 19 milliards d’euros qui sont envoyés chaque année du territoire français vers l’étranger, 10,2 milliards d’euros sont transférés à destination d’un pays situé hors de la zone euro. « Près de la moitié de ce volume (52 %) est envoyé à destination du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (Maroc, Algérie, Tunisie et Turquie). 1,9 milliard d’euros (19 %) sont envoyés dans la-zone Asie Pacifique (Vietnam, Chine et Inde) alors que 1,5 milliard sont envoyés en Afrique subsaharienne (Sénégal et Cameroun), soit 15 %. » précise l’association UFC-Que choisir.
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