Kim Jong-yang a été élu président de l’Organisation internationale de la police criminelle (OIPC). Le Sud-Coréen était en concurrence avec un haut fonctionnaire russe, le général Alexandre Prokoptchouk décrié par les États-Unis. Kim Jong-yang exerçait les fonctions de président par intérim après la démission de l’ancien président Meng Hongwei.
Les délégués d’Interpol ont élu mercredi, le Sud-Coréen Kim Jong-yang – actuel président par intérim – à leur tête, a annoncé l’organisation sur Twitter. Il a été choisi face au haut fonctionnaire russe, Alexandre Prokoptchouk.
#BREAKING: Kim Jong Yang of the Republic of #Korea has been elected President of INTERPOL (2-yr term). #INTERPOLGA pic.twitter.com/6I9HIyUWrf
— INTERPOL (@INTERPOL_HQ) November 21, 2018
La course à la présidence de l’agence de police internationale avait tourné mardi au bras de fer entre les États-Unis et la Russie. Washington apportait « fermement » son soutien au concurrent du candidat russe, craignant que l’organisation internationale ne devienne un outil au service du Kremlin. Moscou dénonçait, de son côté une « politisation inadmissible ».
En réponse, le ministère russe de l’Intérieur a dénoncé mardi une «politisation inadmissible» d’Interpol face à la levée de boucliers suscitée par des informations indiquant qu’un général russe était favori pour présider l’organisation internationale, nous rapporte Sputniknews. Le Kremlin, de son côté, a pointé du doigt l’ingérence des sénateurs américains dans les affaires internes d’Interpol, précise le média russe.
Pour rappel, la police mondiale est privée de président depuis la « démission » subite de son ancien patron, Meng Hongwei, accusé de corruption en Chine. Il avait mystérieusement disparu début octobre au cours d’un voyage dans son pays.
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