Ballon d’Or 2018: l’injustice Griezmann, son palmarès et son talent bafoués

Luka Modric a remporté le 63e Ballon d’Or de l’histoire lundi 03 décembre 2018 et devance ainsi Cristiano Ronaldo et le champion du monde Antoine Griezmann. Kylian Mbappé termine 4e et Lionel Messi 5ème. Pour le journaliste Martin Mosnier, Antoine Griezmann aurait dû remporter le Ballon d’Or 2018.

Plusieurs raisons expliquent l’immense injustice dont a été victime Antoine Griezmann. En effet, le Français n’a pas la reconnaissance que méritent son palmarès et son talent. Pour cause, il s’est imposée dans l’année comme le meilleur joueur en 2018. « Personne ne s’est montré aussi régulier de janvier à novembre. Aucun temps faible, le trophée le plus prestigieux (Coupe du monde), deux trophées majeurs (Ligue Europa, Supercoupe d’Europe) et des buts, beaucoup de buts (36 toutes compétitions confondues), aux moments les plus chauds de l’année » a avancé Martin Mosnier d’eurosport pour qui, le français remplit toutes les cases nécessaires au Ballon d’Or et serait même le seul.

Aucun autre prétendant ne peut présenter une telle carte de visite. Pour lui, Modric et Ronaldo ont tous deux connus des trous d’air, le premier depuis la rentrée des classes au mois d’août, le second cet été à la Coupe du monde. Mieux, il indique que le Croate n’est même pas le Madrilène le plus décisif en Ligue des champions ni le Croate le plus incontournable à partir des 8es de finale de la Coupe du monde contrairement à un Ivan Perisic intenable dans le tableau final. Dans son analyse, le journaliste a indiqué que les Bleus n’ont pas su se mettre d’accord pendant que le Réal Madrid Plus grand club du monde, machine à rêve à travers le monde, offre à ses joueurs une exposition médiatique bien plus clinquante que son voisin l’Atlético, par exemple. « Ce que ni l’équipe de France ni l’Atlético n’ont su faire » va il insister. Quant au champion du monde, Antoine Griezmann, il serait ni plus ni moins q’un joueur qui ne met pas en valeur son époque. Aussi souligne t-il qu’il n’a ni les dribbles de Messi, ni la puissance de Ronaldo, ni la vitesse de Mbappé et la hype qui pousse l’esthète Luka Modric.

Toutefois, il ne serait pas par ailleurs superflue de reconnaître qu’Antoine Griezmann est le véritable cerveau des Bleus qui s’est montré décisif dans chacun des matches à partir des 8es et est impliqué sur trois des quatre buts d’une finale dont il fut le meilleur joueur. « Personne ne fait mieux. Surtout pas un Luka Modric (une passe décisive seulement dans le tableau final du Mondial). A mon sens, Griezmann n’a pas été élu pour de mauvaises raisons. Cette époque ne rend pas grâce à son talent » va condamner le journaliste Martin Mosnier.

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