Bénin – Budget 2019: les diatribes de l’honorable Rosine Soglo contre Talon et Houngbédji

Par Edouard Djogbénou le 27 Déc 2018 à 13:40

A la faveur des débats en plénière sur le projet de loi de finance exercice 2019, la doyenne d’âge de l’assemblée nationale, Madame Rosine vieyra Soglo a encore à son habitude donné de la voix contre la gestion du président de la république et celui de l’assemblée nationale.

La présidente fondatrice du parti de la Renaissance du Bénin et député à l’assemblée nationale, Madame Rosine Vieyra Soglo ne rate aucune occasion pour dénoncer la gestion du chef de l’Etat actuel. A la faveur des débats en plénière lors de l’examen du projet de loi de finance exercice 2019, la doyenne d’âge de l’assemblée nationale s’en est encore pris à la gouvernance du régime du « Nouveau Départ ».

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L’élue de la Renaissance du Bénin dans sa prise de parole a affirmé qu’elle n’est pas contente du chef de l’Etat, Patrice Talon depuis que ce dernier s’est installé dans le fauteuil présidentiel du pays. L’honorable Rosine Soglo déplore surtout l’attitude peu révérencieuse du chef de l’Etat envers les parlementaires et son mépris pour la population béninoise.

« IL a demandé nos suffrages oui ou non. On le lui a accordé. Pourquoi donc se met-il, dès qu’il est à l’intérieur, à nous minimiser » S’indigne t-elle.

Celle qui se fait affectueusement appelé « Maman » par beaucoup d’acteurs politiques n’a pas fait que plaider le cas de ses collègues parlementaires envers qui estime t- elle le chef de l’exécutif manifeste peu d’égard. Elle défend également sa famille notamment ses enfants. Dans ce cadre, elle demande au chef de l’Etat que sa mort hanterait toute sa vie s’il ne laisse pas en paix ses enfants et ses petits-enfants.

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La deuxième personnalité de l’Etat, le président Adrien Houngbédji n’a pas échappé à la colère de la doyenne d’âge de l’assemblée nationale. Dénonçant la sensibilité du président des « Tchoco Tchoco » face aux critiques lancées au chef de l’Etat, l’honorable Rosine Soglo affirme:

« Monsieur Adrien Houngbédi, vous avez oublié, vous avez la police des débats mais vous ne pouvez pas nous empêcher de parler. Car nous sommes ici comme vous. Nous sommes les représentants du peuple » martèle-t-elle.

Et comme pour manifester son impuissance face à une situation dont elle n’a pas le contrôle, une situation qui semble lui échapper, la présidente fondatrice du parti de la Renaissance du Bénin affirme que tout dans la vie à une fin; une règle semble t-elle affirmer qui n’échappe pas au pouvoir d’Etat.