Bénin: ce que Talon a pu faire de bien, c’est d’avoir instauré la psychose, selon Guy Mitokpè

Depuis son accession au pouvoir en Avril 2016, le président Patrice Talon n’a pu réussir aucune réforme pouvant véritablement permettre au pays d’amorcer un véritable développement. C’est du moins l’avis du plus jeune parlementaire de la septième législature qui estime que l’instauration de la psychose est ce que le chef de l’Etat a le mieux réussi.

Le secrétaire exécutif du parti Restaurer l’Espoir n’est pas en phase avec la gestion actuelle du pouvoir. Interrogé en sa qualité de parlementaire par la rédaction du quotidien « Evénement Précis » sur le bilan qui peut être faite des réformes amorcées par le régime du « Nouveau Départ » depuis Avril 2016, le plus jeune député de l’assemblée nationale, l’honorable Guy Mitokpè n’est pas allé par quatre chemins pour exprimer toute sa déception face à la gouvernance actuelle. A le croire, rien n’a été réellement fait en terme de réforme pour remettre le pays sur les rails.

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Pour le secrétaire général du parti « Restaurer l’Espoir », le président Patrice Talon est une déception, car la seule chose qu’il a le mieux réussi, estime-t-il c’est d’avoir instaurer la psychose au sein de la population.

 » Si je dois dire ce qu’il a véritablement fait de bien, c’est d’avoir instauré la psychose. » a-t-il laissé entendre.

Selon Guy Mitokpè, une véritable psychose s’est installée au sein de la population depuis la prise du pouvoir par le président Patrice Talon. Il l’invite à prendre la mesure de la situation et à travailler pour renverser la tendance. Le président Patrice Talon ne doit pas perdre de vue les engagements qu’il a eu à prendre à un moment avec le peuple et doit travailler pour concrétiser ces engagements; a-t-il indiqué.

Les choses peuvent toujours tourner dans le bon sens, estime l’honorable Guy Dossou Mitokpè qui précise néanmoins que tout dépendra du bon vouloir du chef de l’Etat. Le retour à une situation normale nécessite des efforts du régime qui doit éviter d’être une menace pour les acquis démocratiques.

« On ne peut pas, au nom d’une petite réforme, remettre en cause un soubassement fort  » martèle Guy Mitokpè

Pour lui, toutes les lois qui ont été prises ces derniers temps sont de mauvaises lois parce qu’elles mettent en cause l’esprit de la conférence des forces vives de la nation de 1990. Toutes ces choses selon lui ne sont pas de nature à donner confiance aux investisseurs qui ont besoin d’être rassurés.