Bénin – Dossier ICC-Services: Armand Zinzindohoué compte sur la Criet pour faire éclater la vérité

Le passage du dossier relatif au placement illégal d’argent communément appelé le dossier ICC-SERVICES devant la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) est peut-être une chance pour que toute la lumière soit faite autour de l’affaire. C’est du moins ce que pense l’ancien ministre de l’intérieur Armand Zinzindohoué qui fait entièrement confiance à cette juridiction.

L’ancien ministre de l’intérieur sous le régime du président Thomas Boni Yayi, Armand Zinzindohoué était l’invité de l’émission  « Carte sur Table » de la chaîne de radio « Océan FM » du Dimanche 9 Décembre 2018. Le dossier ICC-Services et consorts inscrit au rôle pour l’audience du Lundi 17 Décembre de la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme était au cœur des échanges.

Entre temps relevé de ses fonctions de ministre de l’intérieur et de la sécurité pour son implication supposée dans le dossier, Armand Zinzindohoué qui avait vu son immunité parlementaire levée à la demande du chef de l’Etat, le président Yayi Boni; maintient qu’il a la conscience tranquille dans cette affaire. Le fait que le dossier soit ramené devant la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) est peut-être une opportunité pour les épargnants d’être mieux fixés sur le sujet et pour lui de laver totalement son honneur.

Pour lui, le fait que le dossier soit sur la table ne pose aucun problème du moment où le Bénin est un pays de droit où les textes de la république doivent être appliqués. La cour de répression des infractions économiques et du terrorisme est totalement dans son rôle; estime Armand Zinzindohoué qui précise que la loi autorise cette juridiction à connaitre toutes affaires entrant dans son domaine de compétence.

Il garde espoir que la réouverture du dossier permettra enfin de connaitre la vérité sur cette affaire dans laquelle il a été victime d’un coup politique heureusement qu’il a été blanchi par la justice. Quant à sa probable comparution devant cette juridiction spéciale, Armand Zinzindohoué reste sceptique. Pour lui, en sa qualité de ministre de la république, il ne peut répondre que devant la haute cour de justice conformément aux prescriptions de la loi fondamentale. Mais insiste-t-il, qu’il a été déjà blanchi dans cette affaire car la justice de son pays n’a rien trouvé à lui reprocher.

 

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