Bénin: « la décision de la CAfDHP est directement exécutoire au Bénin » selon Me Moustapha

La décision rendue le Vendredi 7 Décembre 2018 par la cour africaine des droits de l’homme et du peuple ordonnant un sursis d’exécution du jugement rendu par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme contre l’homme d’affaires Ajavon est directement « exécutoire au Bénin » selon l’un des conseils de l’homme d’affaire.

Quelle sera l’attitude du gouvernement du président Patrice Talon face à la décision de la CAfDHP dans le cadre du dossier « 18 kg de cocaïne » où l’homme d’affaire Sébastien Ajavon a été condamné à 20 ans de prison ferme par la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme? C’est la question qui taraude tous les esprits.

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Interrogé sur la question par les confrères de Radio Soleil FM, Me Issiaka Moustapha, l’un des avocats de l’homme d’affaire Sébastien Ajavon,  principal accusé dans ce dossier, estime que cette décision s’impose aux autorités béninoises. « La décision de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples est directement exécutoire au Bénin », précise-t-il.

Pour cet avocat, la décision rendue par la cour africaine des droits de l’homme et des peuples a « anéanti » l’arrêt de la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme ((CRIET). Selon lui, la décision rendue par la juridiction africaine est proche d’une décision rendue par une cour de cassation. C’est donc une décision qui fait disparaître en quelque sorte, celle rendue par la cour spéciale des infractions économiques.

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Tous les regards sont donc désormais tournés vers l’Etat béninois qui est enjoint de faire un rapport  à la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples dans un délai de 15 jours pour lui indiquer  les  mesures prises pour exécuter la décision de sursis  de l’arrêt de la Criet. L’Etat béninois va-t-il s’exécuter ? Beaucoup décomptent déjà des jours pour voir la suite qui est réservée à cette affaire.

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