Pour la crédibilité des élections législatives de mars 2019 et pour restaurer l’image du Bénin à l’international, il faut travailler pour le retour au pays de tous les exilés politiques. C’est du moins le souhait de Théophile Yarou, premier secrétaire exécutif adjoint du parti des forces cauris pour un Bénin émergent.
A l’instar de la mouvance au pouvoir, les forces de l’opposition peuvent également aller aux élections législatives de 2019 avec deux ou trois blocs politiques. Cela pourra bien être une option bien que la démarche en cours est de parvenir à une seule liste au niveau de l’opposition; a estimé le premier secrétaire exécutif national adjoint des forces cauris pour un Bénin émergent.
Invité sur la chaîne du service public, Théophile Yarou tout en renouvelant le souhait émis par sa formation politique lors de son congrès extraordinaire tenu le Samedi 8 décembre 2018 à Savè se désole de constater que plusieurs personnalités de l’opposition soient encore en exil à quelques mois des échéances électorales comptant pour la huitième législature.
Pour le secrétaire exécutif national adjoint du parti des forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), il n’est pas dans l’intérêt du Bénin cité comme pionnier et exemple de démocratie que des personnalités politiques puissent être maintenues en exil.
« Il n’est pas bien pour notre pays cité en Afrique comme un exemple de démocratie, que nos élections se déroulent en ayant des compatriotes qui soient forcés de rester à l’extérieur alors qu’ils auraient pu venir au pays pour contribuer à son développement » a-t-il affirmé
A travers cette déclaration, c’est un appel que l’élu des forces cauris pour un Bénin émergent lance à l’endroit des autorités du pays accusées à tort ou à raison de contraindre à l’exil des personnalités politiques susceptibles d’être des challengers de taille au cours de la joute électorale qui s’annonce.
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