Un commissaire de police a fait les frais de sa détermination a lutté contre les faux médicaments. Kidnappé lors d’une opération de saisie de ces produits de qualité douteuse, il fut enlevé et bastonné par la population.
Une opération de saisie de faux médicaments par un commissaire de police a tourné au vinaigre. La scène s’est produite à Dangbo, une commune du département de l’Ouémé. Selon l’information rapportée par une chaîne de radio de la place, le flic était, à son habitude, en pleine opération; une opération qu’il conduit d’ailleurs curieusement seul quand subitement la population de Dangbo s’est emparée de lui. Séquestré par une population en courroux, il fut roué de coups. Au cours de cette bastonnade, le commissaire de police a dans la foulée perdu son arme à feu.
Après l’avoir correctement bastonné, la population de Dangbo lâcha celui-là même qui est chargé d’assurer la sécurité de la zone. Selon l’information rapportée par cette chaîne de radio, le flic a constaté, après la courte séance de bastonnade et une fois en possession de tous ses états, que son pistolet avait entre temps disparu. Il a fallu l’implication des autorités locales de Dangbo pour que l’arme du commissaire soit finalement restituée.
Informée de la situation, la hiérarchie policière a lancé une enquête administrative pour situer les responsabilités dans ce drame social. Mais en attendant les résultats de l’enquête, le commissaire fut soumis à une sanction disciplinaire.
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