Bénin: un lion errant sème la terreur dans la commune de Klouékanmey

Un lion est en divagation dans l’arrondissement de Lanta depuis près de trois (03) semaines. Selon l’information publiée par l’Agence Bénin Presse, il s’agit d’un lion errant qui a été déjà aperçu trois fois dans les villages de cet arrondissement de la commune de Klouékanmey.

Selon les informations fournies par le capitaine Tchenga S. Jean, chef cantonnement forestier d’Aplahoué, le lion a été aperçu pour la première fois dans le village d’Agossouhoué le 23 novembre 2018. Informées de la situation, les autorités ont envoyé sur le terrain une équipe mixte composée des forestiers et des forces de sécurité publique pour faire le constat.

Les recherches effectuées sur la base des indices n’ont pas donné de résultats positifs, car l’équipe n’a repéré aucune trace de crottes et empreintes de l’animal. Mais, à en croire le chef cantonnement forestier, « le lion aurait quitté le département du Zou, car il avait été déjà aperçu là bas il y a quelques jours. »

[su_heading size= »17″ align= »left »]A lire aussi : Science: découverte du plus grand dinosaure connu sur Terre il y a 200 MM. d’années[/su_heading]

Après sa première apparition dans le village d’Agossouhoué, le lion a fait une nouvelle sortie dans la cour du centre de santé de Lanta. Il a été aperçu par une sage femme, mais avant l’arrivée des forestiers il a pris la clé des champs. Toujours dans sa divagation, le même lion a été retrouvé dans la brousse du village de Tokanmè-Montou par « une fillette qui allait faire ses besoins ». Là encore, il n’a pas été appréhendé et a disparu à nouveau.

Conscient du danger que représente la présence de cet animal dans la commune, la mission sécuritaire mis en place a sensibilisé les populations sur les comportements à adopter. Elle ont été appelées à faire attention aux déplacements nocturnes, à ne pas s’attaquer à l’animal, car celui ci pourrait devenir très agressif s’il recevait une blessure.

[su_heading size= »17″ align= »left »]A lire aussi : Au Bénin, un atelier pour améliorer la résilience de la pêche continentale (vidéo)[/su_heading]

Mais au delà de cette sensibilisation, l’autorité préfectorale a pris la mesure de la situation. En se référant à l’article 40 de la loi 2002-16 du 18 octobre 2004 portant régime de la faune en République du Bénin a instruit les structures compétentes à abattre l’animal. Cette décision s’inscrit dans la logique de protéger les populations qui sont désormais menacées par la présence de ce lion solitaire.

Les commentaires sont fermés.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus