Plus rien ne va entre Samuel Eto’o et les anciennes gloires du football Camerounais qui l’accusent d’avoir abandonné sa « famille » pour accorder son soutien indéfectible au sultan Mbombo Njoya, au détriment du candidat Joseph Antoine Bell, engagé dans la course à la présidence de la Fécafoot. En réponse à ces accusations, Samuel Eto’o a via une note de ses conseillers en communication répondu aux mises en garde de son « père » , l’Ambassadeur itinérant, Roger Milla.
Roger Milla a lors d’une conférence de presse renié sans langue de bois « son fils » Samuel Eto’o à la suite de l’accusation de Joseph Antoine Bell. Il lui reproche de n’avoir pas soutenu leur candidat commun. « Tant qu’il n’a pas changé de comportement, de trajectoire, qu’il ne m’appelle plus son père . Je ne sais pas s’il vous a dit que je laissais mon boulot à Montpellier pour aller le soutenir à Barcelone et j’ai continué à le soutenir jusqu’à ce qu’il dévie comme il est en train de le faire » c’est le message de Roger Milla à Samuel Eto’o.
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La réponse de Samuel Eto’o…
Mais, contrairement à Joseph Antoine Bell, Samuel Eto n’a pas cette fois ci réagit directement. Selon nos confrères de camfoot.com, l’ex-attaquant du FC Barcelone a répondu à travers une note de ses conseillers en communication. «J’ai écouté, surpris, des propos d’une rare ambiguïté de certains footballeurs et ex-footballeurs au sujet de l’élection à la Fecafoot, appelant à se rassembler autour des footballeurs et fustigeant toute attitude contraire qu’ils ont appelée « trahison » rapporte le communiqué.
Selon Samuel Eto’o, à l’écoute de ces mots, plusieurs souvenirs douloureux lui seraient revenus en tête dont le plus récent date de 2014. « Après la désastreuse Coupe du Monde au Brésil, les administrateurs du football camerounais avaient entrepris de diviser et d’opposer les footballeurs. A l’époque, j’avais réuni tous les footballeurs, avec à leur tête, Roger Milla, Joseph Antoine Bell, Michel Kaham et d’autres anciennes gloires qui ont écrit de très belles pages de notre football » a t-il rappelé. A l’en croire, à cette occasion, il aurait émis le vœu de voir les footballeurs s’unir pour intégrer en grand nombre les organes décisionnels de la Fecafoot et ainsi de pouvoir peser sur les décisions importantes. « Je vous fais grâce de l’énergie et de la logistique investies pour cette cause qui, je le pensais à l’époque, nous tenait tous à cœur » peut on lire dans son communiqué.
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« Sauver notre football des considérations »
Samuel Eto’o a dans son message souligné que la famille du football, n’est pas que les footballeurs. «Le processus qui a été enclenché pour avoir enfin une fédération stable, ne laisse plus de place aux égoïsmes. Nous devons nous investir pour la stabilisation de cette fédération. Je me suis engagé pour cela et j’irai jusqu’au bout, même au prix de ma vie, parce que pour moi, le Cameroun est au-dessus de tout» a t-il précisé.
« En outre, en 2015, lorsque Roger Milla décide de s’aligner derrière Tombi à Roko au détriment de son « frère » Joseph Antoine Bell, a-t-il signé un pacte avec Monsieur Tombi ? apparemment ! Quand j’entends Roger Milla dire que seuls les footballeurs doivent gérer le football, dois-je lui rappeler que Gilbert Kadji dont je viens de parler et qui a permis à plusieurs footballeurs camerounais d’éclore n’a jamais été footballeur ? Dois-je lui rappeler que tous les présidents et entraîneurs qui ont permis à ces aînés d’éclore et de performer n’ont jamais été des footballeurs pour la plupart ? »
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» Le piège de la division, de la manipulation et de la victimisation »
Pour Eto’o, les origines et les appartenances ethniques ne sont pas les critères de gestion du football camerounais. « Elles ne sauraient guider mes choix et commander ma raison. Tous les Camerounais de toutes les origines doivent bénéficier de ma disponibilité et de mon expérience » a t-il souhaité. «Je suis là pour servir. Et je le ferai contre vents et marées. Nous avons l’occasion unique de sauver notre football des considérations que nous avons toujours combattues. Ne retombons pas dans le piège de la division, de la manipulation et de la victimisation. Le football est beau. Il est ma famille. Je lui dois tout et je le défendrai toujours. Toutes griffes dehors. Comme un Lion. A bon entendeur… » va t-il promettre.
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