Centrafrique: des coups bas pour saper la tenue du procès de la Françafrique !

Prévu pour se tenir le 16 décembre 2018 dans la salle Da Ti Gougou à Bangui (Centrafrique), le procès de la Françafrique se tiendra finalement le même jour sur le terrain de basket du Stade Omnisport de la capitale Centrafricaine. Un changement de lieu qui fait suite à la résiliation unilatérale du contrat de localisation de la salle Da Ti Gougo.

Après le Burkina Faso le 17 novembre 2018, la République Centrafricaine accueille le 16 décembre la deuxième étape du procès de la Françafrique sur le contient africain. Mais déjà, les responsables de l’ONG Urgences panafricanistes font face à certaines velléités qui tentent de saper la bonne tenue dudit procès à Bangui. En effet, des informations reçues des responsables de l’ONG, suite aux pressions « manifestes » de l’ambassadeur de France en Centrafrique, le contrat de location de la salle Da Ti Gougou où le procès devrait initialement se tenir a été unilatéralement résilié.

[su_heading size= »17″ align= »left »]A lire aussi : Menaces contre la République Centrafricaine ; une nouvelle vague de colonisation française ?[/su_heading]

Une situation, qui selon le président de l’ONG Urgences panafricanistes, Kemi Seba, est loin d’ébranler la tenue du procès dans le pays. « Cela ne nous arrêtera évidemment pas. Le procès de la Françafrique se tiendra donc fermement et finalement au Stade Omnisport de 2000 places (terrain de Basket – ndlr) le 16 décembre à la même heure (15 heures – ndlr) », a indiqué Kemi Seba qui a invité les masses populaires centrafricaines à se mobiliser pour juger les exactions du néo-colonialisme français et de ses affidés dans le pays.

A Bangui, les responsables locaux de l’ONG Urgences panafricanistes s’activent pour la tenue de ce procès historique dans ce pays longtemps resté sous l’influence de puissances étrangères, notamment la France. Mais certains acteurs de la société civile craignent des autorités politiques centrafricaines une décision d’interdiction de la tenue du procès ou d’interdiction d’entrée dans le pays à l’initiateur du mouvement anti Françafrique, Kemi Seba.

L’image contient peut-être : une personne ou plus et texte

Les commentaires sont fermés.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus