Côte d’Ivoire: marche de « gilets orange » pour dénoncer « l’injustice et la violation des droits de l’Homme »

L’organisation de la société civile dénommée « Action pour la restauration de la dignité humaine » (Ardh), a annoncé ce mardi 11 décembre 2018 qu’elle marchera le mercredi 19 décembre 2018 pour dénoncer « l’injustice et la violation des droits de l’Homme » en côte d’ivoire.

Alors que le mouvement des « Gilets jaunes » défraie la chronique en France, les « Gilets Oranges », pourraient voir le jour en côte d’ivoire. C’est du moins ce qui ressort de la déclaration de la coordinatrice de l’Action pour la restauration de la dignité humaine (Ardh), Pulchérie Gbalet en conférence de presse le mardi dernier. Selon des propos rapportés par APR, Pulchérie Gbalet annonce une marche de protestation contre « l’injustice et la violation des droits de l’Homme », caractérisée par le port de gilets orange qui débutera au carrefour de l’Indenié le mercredi 19 décembre 2018, pour s’achever au palais de justice d’Abidjan-Plateau après la lecture d’une motion à l’endroit des autorités ivoiriennes.

 » Nous avons écrit. Nous n’avons rien obtenu. On a publié sur les réseaux sociaux, dans les journaux. Nous n’avons pas d’armes, mais nous avons notre monde. Et les bons exemples se copient. Nous avons vu en France les gilets (…) qui ont fait reculer »  les autorités, s’est expliquée Pulchérie Gbalet, citée par Apr.

« Nous invitons à se joindre à nous, tous les Ivoiriens qui sont contre l’injustice ou victimes d’injustice, avec leur gilet orange », a dit Mme Gbalet. « Nous voulons exprimer notre colère, notre ras-le-bol. Nous espérons que notre voix sera entendue», a ajouté la coordinatrice de l’Ardh citée par Apr tout en précisant que : « les courriers ont été déposés à la préfecture de police et à la préfecture d’Abidjan dans le cadre de cette marche ».

Selon la responsable d’association, l’Ardh regroupe les « victimes d’injustices et d’abus politiques » en Côte d’Ivoire. A l’en croire, cette marche est le seul recours après plusieurs démarches menées pour se faire entendre qui, malheureusement ont été vaines : « Les groupes ont mené des démarches envers les autorités par rapport à leur situation. Les plus courtois ont répondu sans qu’il n’y ait de suite. C’est pour cela que nous nous sommes constitués en plateforme pour nous serrer les coudes et plaider pour nos cas, puisqu’on nous méprise de manière évidente », rapporte Apr.

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