CPI: Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé passeront encore les fêtes de fin d’année en prison

Vendredi 14 décembre 2018, l’information concernant l’imminente libération de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé avait fait le tour du monde. Mais, les partisans de l’ancien chef d’Etat ivoirien devront encore patienter. Et pour cause, juges et avocats de la CPI ont pris des vacances judiciaires qui devraient se terminer après les fêtes de fin d’année.

L’explosion de joie constatée, vendredi 14 décembre, par rapport à la rumeur de libération de l’ancien chef de l’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, et de son ex-ministre de la Jeunesse, Charles Blé Goudé, ne sera que l’effet de l’illusion. Le verdict qui devrait permettre la mise en liberté provisoire des deux accusés ne se fera qu’en 2019. En effet, à la Cpi, les vacances judiciaires d’hiver sont prévues du vendredi 14 décembre 2018 au lundi 7 janvier 2019. Ainsi, juges et avocats de la CPI ont pris des vacances judiciaires qui devraient se terminer après les fêtes de fin d’année, nous annonce Afrique-sur7.

Selon le média, la sortie de la prison de Scheveningen des deux prévenus ne devrait intervenir qu’après les fêtes de fin d’année à cause de ces vacances judiciaires. Ainsi, les trois juges sont en vacances tout comme les avocats de Laurent Gbagbo et Blé Goudé Charles. Toutefois, les deux coaccusés et leurs avocats sont déjà informés de la décision qui va être formalisée dans les semaines à venir, nous informe le quotidien.

Pour rappel, Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, sont jugés depuis janvier 2016 pour “crimes contre l’humanité”. Le jeudi 13 décembre 2018, la Cour Pénale Internationale avait examiné la demande de mise en liberté provisoire formulée par les avocats de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. Au cours de cette audience, le Procureur avait émis des conditions strictes auxquelles les mis en cause seraient soumis s’ils devraient bénéficier de la liberté provisoire.

Selon l’information publiée par RFI, le Procureur a énuméré des conditions strictes en cas de remise en liberté provisoire de Laurent Gbagbo, détenu à la CPI depuis le 30 novembre 2011. Ainsi, l’ancien Président de la Côte-d’Ivoire devra résider dans un pays signataire du statut de Rome et respectant ses principes ; se présenter de manière hebdomadaire devant les autorités; porter un bracelet électronique avec un GPS et ne  pas être autorisé à quitter sa résidence territoriale. En plus de tout ceci, il a été suggéré qu’il fasse le dépôt d’une caution de garantie auprès de la Cour.

La liste des conditions énumérées pour le cas de Blé Goudé est bien longue et plus contraignante que celle de Gbagbo. Charles Blé Goudé devra par exemple se présenter deux fois par semaines auprès des autorités de son pays d’asile. Aussi, il sera soumis à un couvre-feu quotidien, de 23h à 3H.

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