Bénin – Dossier ICC-Services: point de la deuxième journée du procès; reprise demain

Les audiences dans l’affaire ICC-Services se sont poursuivies ce jour mardi 18 décembre 2018 dans le cadre de la deuxième journée de ce procès qui capte l’attention de tout le peuple béninois.

A l’entame de l’audience de ce mardi, c’est l’accusé Guy Akplogan qui a ouvert le bal des dépositions à la barre. L’essentiel à retenir de sa déposition est que c’est l’ancien chef de l’Etat, le président Thomas Boni Yayi qui est à la base de la crise sociale née de l’activité de ICC-Services. A le croire, la structure ne devait pas entrer dans une situation d’insolvabilité si l’entourage du chef de l’Etat n’était pas venu avec hélicoptère pour ramasser plus de 27 Milliards au domicile de Monsieur Emile Tégébénou.

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Il sera relayé à la barre par son associé Emile Tégbénou qui a donné des précisions sur l’origine des 27 Milliards qui auraient été emportés par des personnalités de l’entourage du chef de l’Etat. Parlant de la relation qui le lie avec le président de la République, Emile Tégbénou a affirmé que le chef de l’Etat Thomas Boni Yayi lui aurait demandé de trouver du travail à l’un de ses frères du nom de Abou Salomon Yayi.

Sur la question de véhicules offerts à certaines autorités administratives et politiques, le président directeur général de la structure illégale ICC-Services, Monsieur Guy Akplogan ne se reconnait pas dans ce don. Il affirme qu’il n’a fait don de véhicule à personne et que si cela a été fait, ça doit provenir de l’un de ses collaborateurs.

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Les deux accusés ont été succédés à la barre par un sachant, l’ancien procureur Georges Constant Amoussou qui a fait de renversantes révélations sur l’ancien chef de l’Etat, le président Yayi Boni et son premier ministre Pascal Irénée Koupaki. Pour le procureur, les deux cerveaux de ICC-Services sont bel et bien Yayi Boni et Pascal Koupaki. Le procureur décèle un pacte entre les deux dans le but de faire main basse sur le pouvoir d’Etat.

La séance sera suspendue par le président de la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme qui a mis un terme aux déclarations du procureur Georges Constant Amoussou qui faisait des déclarations sur une question des conseils de l’Etat sur la déposition de fonds qu’il a effectué dans la structure que lui-même qualifiait d’illégale. Le procès reprend donc demain Mercredi 19 Décembre 2018 à 9  heures pour le compte de la troisième journée.

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