Emmanuel Macron et Alexandre Benalla: leur voyage au Tchad qui intrigue

Le président français Emmanuel Macron et Alexandre Benalla semblent toujours « très » proches. C’est ce qui ressort de leur voyage au Tchad qui sème le doute sur la collaboration d’Alexandre Benalla au sein de l’Elysée.

La coïncidence du déplacement de l’ancien collaborateur de l’Elysée, Alexandre Benalla et le président Emmanuel Macron sur le Tchad fait polémique depuis quelques jours en France. Beaucoup se demandent si ce n’est pas une manière pour le chef de l’État de sortir de sa cage dorée quand on sait que depuis l’avènement des gilets jaunes, il s’est fait très discret. Selon le magazine Voici,  maintenant que le mouvement s’est quelque peu essoufflé, Emmanuel Macron peut enfin goûter à nouveau à la liberté.
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Eh bien! , il n’a pas manqué d’en profiter, puisque, pendant que son épouse Brigitte était aux Tuileries en train de visiter le marché de Noël , Emmanuel Macron, lui, était au Tchad. Quelques jours plus tôt, un ancien collaborateur du Président, pour le moins controversé, s’est retrouvé également au Tchad. Une retrouvaille moins hasardeuse qui dores et déjà suscite de vives polémiques. On se rappelle, que Alexandre Benalla a été impliqué il y a quelques mois, dans le premier gros scandale du quinquennat d’Emmanuel Macron. Vêtu d’un casque et d’un brassard de la police, cet ancien garde du corps de 36 ans avait été filmé en train de frapper plusieurs manifestants, lors des mouvements sociaux du 1er mai 2018.
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Selon des «sources concordantes» citées par Le Monde, Alexandre Benalla aurait fait un passage très remarqué à N’Djamena, la capitale du Tchad. Très proche d’Emmanuel Macron, il aurait été vu « accompagné d’une demi-douzaine de personnes, par avion privé, réglant les frais par carte bleue ». Le média rapporte qu’il aurait même rencontré Oumar Déby, le frère du président tchadien, qui serait à la tête de la Direction générale de la réserve stratégique, chargée d’acheter du matériel militaire.
Par contre, l’Elysée a assuré au journal Le Monde relayé par Voici qu’il ne serait « en aucun cas un intermédiaire officieux ou officiel ».

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