France-Gilets-Jaunes: Emmanuel Macron entre « Critiques et leçons de maintien de l’ordre » de Trump, Poutine, Erdogan…

La situation sociopolitique liée au mouvement des « Gilets Jaunes » que traverse la France actuellement suscite maintes réactions dans le monde. En effet, plusieurs personnalités politiques en l’occurrence, Trump, Poutine voire le président Turc Erdogan ont tiré à boulet rouge sur le gouvernement français.

Emmanuel Macron est sur la braise. Le chef de l’Etat français fait face à une double critique.

Pour le président russe, Vladimir Poutine, les autorités parisiennes doivent s’abstenir de tout recours excessif à la force conformément aux principes de l’humanisme. Même avis pour le président Turc Recep Tayyip Erdogan qui dénonce «l’usage disproportionné de la force». Le reis turc s’inquiète d’un déferlement «d’actes terroristes» à travers la France.

De son côté, le patron de la Maison Blanche Donald Trump n’a pas du tout été tendre avec son homologue français avec qui il a une relation tendue depuis un certain temps. Il a ainsi, saisi l’aubaine de ses manifestations pour critiquer l’accord de Paris sur le climat, estimant que le mouvement des «gilets jaunes» est la preuve que cet accord «ne marche pas si bien que ça pour Paris».

«Manifestations et émeutes partout en France», écrit, samedi, le président américain sur Twitter.

 

«Les gens ne veulent pas payer de grosses sommes d’argent, beaucoup aux pays sous-développés (qui sont gouvernés de manière discutable), avec l’objectif, peut-être, de protéger l’environnement», a-t-il poursuivi.

Dans le même sillage, Emmanuel Macron n’a pas pu échapper aux propos acerbes de Matteo Salvini, ministre de l’Intérieur italien : « Macron n’est plus un problème pour moi ou pour l’Europe. Il est un problème pour les Français », a déclaré Matteo Salvini cité par le Figaro.fr.

Comme-ci cela ne suffisait pas, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères de l’Iran, Bahram Qassemi – et probable ambassadeur de la République islamique en France -, a à son tour donné de la voix : «le gouvernement français ne peut pas persister dans la violence contre son peuple. Nous lui recommandons de faire preuve de retenue», a noté Bahram Qassemi cité par le Figaro.fr.

Il faut souligner que l’Egypte et le Liban également s’inquiètent de cette situation qui perdure en France.