France – Révolte des « gilets jaunes » : mais pourquoi Emmanuel Macron se cache-t-il ?

La crise des gilets jaunes est devenue une vraie plaie pour le gouvernement français et surtout pour le président du pays, Emmanuel Macron. Depuis le mouvement du 1^er décembre qui a vu l’arc de triomphe saccagé par les manifestants, le gouvernement a fait un rétropédalage dans les mesures qui ont engendré les émeutes.

Depuis sa visite sur les lieux des casses à Paris et environs, où il a été hué et chahuté, par des gilets jaunes, depuis la décision de son gouvernement de faire un rétropédalage sur la réforme sur le carburant et aussi d’autres réformes, le président français Emmanuel Macron a disparu des radars. Plus aucune apparition en publique depuis quelques jours et la lourde tâche des annonces et des explications a été abandonnée aux ministres, en occurrence le premier ministre. Se cache-t-il ? Pourquoi le président refuse de sortir pour affronter les conséquences de ses actes ?

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Trop arrogant, trop sûr de lui ou encore un donneur de leçon un peu trop prétentieux, ce sont les différents termes que citoyens, observateurs et politiques utilisent pour qualifier le président français. Il est arrivé au pouvoir avec des envies de révolution, de changement mais il n’a pas su faire la bonne politique pour. Résultat, Emmanuel Macron se voit sa propre révolution lui retomber sur la tête. Une situation qui affaiblit considérablement le poids politique de ce dernier au sein de la sphère politique française et aussi européenne.

Mais le président devrait assumer ses choix et se mettre au-devant des choses afin d’en apporter une solution durable et consensuelle. La solution n’est pas de fuir. Si un soulèvement du genre, des français, peut avoir raison de lui et le faire se cacher en attendant que la brèche s’éteigne, il va lui falloir plus alors pour prétendre être un réformateur d’Etat.

Le président doit commencer à mieux écouter son peuple car selon la directrice du Fond monétaire internationale (FMI), Christine Lagarde, nous arrivons à un âge de la colère où les dirigeants doivent écouter plus les peuples. Dans le cas contraire, une simple révolte comme celle des gilets jaunes, peut rapidement se métamorphoser en révolution.