Gabon : des nouvelles pas très rassurantes d’Ali Bongo, le vice-président se mélange les pédales

Le vice-président gabonais est revenu samedi sur l’état de santé du président de la république Ali Bongo en assurant qu’il va bien et qu’il assurera ses fonctions de président de la République depuis son lieu de convalescence.

Pierre Claver Maganga Moussavou, le vice-président de la république du Gabon a tenu à rassurer les populations sur la bonne évolution de l’état de leur commandant en chef, le président Ali Bongo Ondimba. Une sortie qui fait suite à son récent voyage vers le Maroc où il est allé rendre visite au président convalescent.

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Mais dans ses propos, plus ou moins confus, Maganga a implicitement reconnu l’existence de doutes au sein même du gouvernement et aussi que la santé du président n’était pas au beau fixe. Il va sans dire que son retour au pays risque de prendre encore du temps. « Je suis à même de vous dire: rassurez-vous le président Ali Bongo Ondimba est bien en vie. Et je ne peux pas biaiser, je l’ai vu, je l’ai touché parce qu’au moment où je devais quitter ma place, il m’a tendu la main. Je ne pouvais pas ne pas la prendre et le saluer. Ca a mis encore beaucoup plus d’émotions en moi et m’a permis de redoubler d’efforts dans mes prières mêlés aux vôtres qu’il nous revienne rapidement », a expliqué le vice-président.

Une « ambassade c’est un territoire d’un pays », alors « lorsque le président de la République aura la possibilité de se déplacer, c’est là-bas qu’il recevra la démission du premier ministre et c’est là-bas qu’il signera les décrets. »

Maganga a aussi assuré que le président assumait pleinement son rôle de chef de l’Etat et prenait les décisions depuis son lieu de repos. Il répond ainsi aux politiques qui estiment que prendre des décisions qui « engagent le pays en dehors du territoire national », ne peut en aucun cas être admis. Le vice-président estime qu’étant donné qu’une « ambassade c’est un territoire d’un pays », alors « lorsque le président de la République aura la possibilité de se déplacer c’est là-bas qu’il recevra la démission du premier ministre et c’est là-bas qu’il signera les décrets ».

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Une réponse normale certes, mais faut-il en déduire que le retour du président au bercail n’est pas pour tout de suite ? Probablement que non, quand on sait que la démission du premier ministre et un changement probable de gouvernement ne devrait avoir lieu qu’en début d’année prochaine.

Dans tous les cas, il est clair que les autorités gabonaises peinent à communiquer sur cette affaire, tant ils ont peur de commettre l’erreur fatale au pays et probablement à elles-mêmes. Jusque-là, seules quelques images en vidéo ont été rendues publiques et il faut dire que les gabonais ne semblent pas convaincus par ces vidéos. Ali Bongo est malade de plusieurs semaines déjà et à ce jour, personne ne sait exactement ce qui lui est arrivé à Riyad.

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