Gabon – Santé d’Ali Bongo: «devant la maladie de l’autre, on ne sort pas les flûtes et les violons »

La santé du président de la république gabonaise, Ali Bongo, a donné lieu à plusieurs réactions dans le rang des politiques du pays, en particulier chez les opposants. Lundi, Jean de Dieu Moukagni Iwangou, opposant et membre du gouvernement d’ouverture, a déploré le manque de compassion et un comportement inhumain de la part de certains membres de l’opposition du Gabon.

Sur sa page facebook, Moukagni Iwangou a fait un post intitulé : « j’appelle à un supplément d’âme », dans lequel il s’est indigné du comportement des opposants, paraphrasant que « devant la maladie de l’autre, on ne sort pas les flûtes et les violons pour disqualifier, on soutient et on compatit, parce que la disqualification est opposable aux procédures, et la compassion est opposable aux hommes ». Il a ainsi porté des critiques acerbes sur la façon dont certains politiciens ont, selon lui, manqué d’humanité dans le traitement de l’information de la maladie d’Ali Bongo depuis le 24 octobre dernier à Riyad en Arabie Saoudite et sa supposée convalescence au Maroc.

Toutefois, le politicien et juriste de formation, a implicitement reconnu aussi la violation de la constitution du Gabon par la cour constitutionnelle sur sa décision prise le 14 novembre dernier, retouchant l’article 13 de la loi fondamentale. « La vacance au sommet de l’Etat agitée par les uns, l’indisponibilité temporaire érigée par les autres, tous au nom de la constitution appelait un troisième tour éthique, dont la leçon nous enseigne désormais, que nul ne peut prospérer au Gabon en cherchant à tirer avantage de la faiblesse de l’adversaire », a-t-il estimé.

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