Libye: l’appel de Saïf al-Islam Kadhafi à Vladimir Poutine et ses propositions pour sauver le pays

L’instabilité règne en Libye depuis la chute de Mouammar Kadhafi, en 2011, chassé du pouvoir et assassiné dans la foulée d’une insurrection soutenue par une coalition militaire internationale à l’initiative de la France et appuyée par l’Otan. Cette instabilité, Saïf al-Islam Kadhafi propose y mettre fin et appelle Vladimir Poutine à l’aide.

La Libye est devenue pratiquement un champ de ruine bourré de richesses que se dispute tout le monde. Libyens, européens ou américains, chacun veut sa part du gâteau pour avoir aidé à neutraliser l’obstacle que constituait le guide du pays, Mouammar kadhafi. Le pays est divisé et outre les deux gouvernements ennemis situés à Tripoli et à Tobrouk, plusieurs groupuscules d’homme armés se partagent de petits territoires et les richesses du « reste du pays ». Mais un homme presque revenu de loin, a décidé qu’il était temps pour les libyens de se réconcilier et de rebâtir le pays, le rendre aussi grand qu’il était ou plus encore. Le fils de Kadhafi, Saïf al-Islam, qui a annoncé qu’il allait se présenter pour briguer la présidence de la Libye, a appelé jeudi, la Russie à aider à la résolution de la crise dans son pays.

Se référant à un homme de son entourage, la chaîne de télévision Al-Arabiya, a rapporté que le fils du guide libyen assassiné apporte son soutien à la feuille de route internationale de règlement politique proposée par l’émissaire spécial de l’Onu pour la Libye, Ghassan Salamé. Pour cela, Saïf al-Islam Kadhafi appelle la Russie à l’aide et propose deux approches qui permettront de résoudre les problèmes liés à la crise.

«Elle se fonde sur deux points principaux: le succès du dialogue sur la réconciliation nationale qui doit réunir toutes les parties en confrontation sans exception et l’organisation d’élections transparentes», a indiqué la source.

Le fils de Mouammar Kadhafi n’est pas apparu en public depuis sa libération de prison dans la ville libyenne de Zentan, en juin 2017, dans le cadre de l’amnistie générale décrétée par le parlement libyen. L’absence de pouvoir central en Libye, depuis l’assassinat lâche de Mouammar Kadhafi par la France et ses alliés de l’Otan, a transformé le pays en plaque tournante de la contrebande et du transit des migrants entre l’Afrique et l’Europe.

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