Mohamed VI serait-il l’acteur principal du flou entretenu autour de la santé d’Ali Bongo?

C’est depuis le 24 Octobre 2018, que le Président gabonais, Ali Bongo Ondimba, a été hospitalisé à Riyad en Arabie saoudite des suites d’un AVC (Accident Vasculaire Cérébral) et transféré 34 jours plus tard à Rabat au Maroc. Aujourd’hui en résidence privée recommandée par le roi Mohamed VI, Abdelaziz Malouni, les membres de sa famille biologique et même politique très  proches, n’ont plus accès à lui et ceci sous l’ordre de son ami le souverain chérifien à ce qu’il apparaît, rapporte Gabonactu.

Aussi dans la Lettre du Continent (LC N° 789), titrée : « le roi du Maroc s’est personnellement impliqué dans l’organisation de ce séjour » : on peux lire « c’est désormais le médecin personnel du souverain chérifien Abdelaziz Malouni qui assure la surveillance médicale d’Ali Bongo et qui planifie sa rééducation. Tous les autres praticiens consultés par la famille depuis l’accident du 24 octobre, qu’ils soient gabonais ou non, ont été écartés ». Interné à son arrivée à rabat à l’hôpital militaire, Ali Bongo est aujourd’hui dans une résidence privée recommandée par son « frère et ami » le roi Marocain, afin de l’éloigner de la plupart de ses proches, à l’exception de quelques-uns comme : Hervé Patrick Opiangah et de son «Marabout» Maixent Accrombessi d’origine béninoise qui sont privilégiés. Au nombre des écartés, il y a : Ike Ngouoni Ayila Oyouomi, porte-parole de la présidence de la République, Brice Laccruche Alihanga, son directeur de cabinet. La même parution (LC N° 789) précise aussi que sur ordre de Sylvia Bongo, son épouse,  le garde du corps sud-coréen d’Ali Bongo, Park Sang Chul a été aussi prié de quitter la chambre présidentielle.

Est-ce pour le protéger ou est-il devenu son otage ?  

Le roi Mohamed VI au nombre des décisions prises visant à protéger son « frère et ami » Ali Bongo Ondimba a pris également  la responsabilité de gérer sa communication. C’est donc pour cela qu’« à sa demande, des techniciens marocains ont tourné puis diffusé, le 3 décembre, quelques tours d’images muettes du président dans sa chambre d’hôpital ». Des vidéos hyper contestées, critiquées et démontées, indique le N° 789 de la Lettre du Continent. La population gabonaise aussi se dit être prise en otage par le roi du Maroc, car coupée de la vraie information sur son président.

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