Nigéria: un évêque écope de 75 ans de prison pour de graves chefs d’accusation

L’ évêque accusé d’avoir violé trois filles mineures avec qui il vivait dans un orphelinat et infectant l’une d’entre elles avec le VIH, a maintenant été condamné à 75 ans de prison, au Nigéria par une magistrate résidente de Kisumu, rapportent les médias locaux.

La magistrate, Pauline Mbulika, a déclaré l’évêque Joseph Agutu, coupable de trois chefs de corruption et de transmission délibérée du VIH. Ce dernier aurait promis de parrainer les jeunes filles mineures avant de commencer à abuser d’elles. Joseph Agutu, qui avait clamé son innocence et maintenu cette version tout au long de la procédure, a été immédiatement conduit par la police en cellule d’isolement à la prison de Kodiaga Maximum.

Dans la poursuite, Agutu a été accusé d’avoir commis le crime contre les filles entre avril et juillet 2016. Une des filles a 14 ans et les deux autres en ont 15. Lors d’une précédente procédure, le tribunal avait appris que l’accusé avait délibérément commis le crime et avait délibérément infecté l’une des mineures avec le virus VIH. L’accusé aurait également touché les filles de manière inappropriée à différentes dates entre le 12 avril et le 12 juillet 2016. En outre, Agutu a également été accusé d’une autre accusation de toucher les parties génitales des mineures. Quatre témoins que l’accusation avait alignés dans l’affaire ont pointé un doigt accusateur sur l’évêque avec les mineures racontant les rapports sexuels que l’homme avait eu avec elles.

L’une des mineures, orpheline, raconta douloureusement à la cour que l’évêque l’avait attirée, ainsi que sa grand-mère, dans un piège. «Ma grand-mère m’a amené chez lui et il a promis de parrainer mon éducation. Ma grand-mère est rentrée chez elle et m’a laissée avec lui à l’église », a déclaré la mineure. Au bout d’un moment, elle a raconté à la cour que l’évêque l’avait « souillée » et avait appelé les autres filles et les avait « souillées » également alors qu’elle dormait par terre. Elle a dit qu’elles pleuraient tout au long de l’épreuve, rapporte le Standard média. Le tribunal a appris que le lendemain matin, l’évêque leur avait interdit d’aller à l’école mais leur avait ordonné d’aller à l’église.

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