Le Pentagone a annoncé dimanche 23 décembre, la signature de l’ordre de retrait des troupes américaines de Syrie, que le président Donald Trump veut « lent et extrêmement coordonné » avec la Turquie.
Après avoir annoncé le retrait des 2000 soldats américains de la Syrie le mercredi 19 décembre 2018, le président Américain Donald Trump a joint l’acte à la parole et a signé l’ordre de retrait des forces armées américaines en mission au pays de Bachar al-Assad. Le locataire de la Maison Blanche considère que le groupe État islamique (EI) est «en grande partie vaincu» et que, la Turquie devrait être en mesure de prendre en charge le reste et éradiquer l’Etat islamique jusqu’au dernier retranchement.
«Nos troupes rentrent à la maison», avait Comme tweeté Trmp pour résumer son appel téléphonique avec le président turc, Recep Tayyip Erdogan, à propos du rapatriement des militaires américains de Syrie qui serait «lent et extrêmement coordonné» avec la Turquie.
Pour rappel, l’annonce du retrait des 2000 militaires soldats américains présents dans le nord-est de la Syrie, où ils combattent les djihadistes aux côtés des Forces démocratiques syriennes (FDS), une coalition de milices arabo-kurdes, a déjà suscité plusieurs démissions autour du président américain. Il s’agit de la démission du général quatre étoiles Jim Mattis, de son poste de secrétaire américain à la défense, suivi de celle de l’envoyé spécial du Président US auprès de la coalition internationale anti-Daech Brett McGurk. Ces derniers se sont déclarés foncièrement contre le retrait des troupes américaines de la Syrie et estiment que le retrait des troupes américaines serait susceptible de favoriser la renaissance de Daech.
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