Burkina Faso: des documents archives sur l’assassinat de Thomas Sankara, transmis à la justice par la France

C’est au cours de sa visite officielle, au pays des hommes intègres en  2017 passé que le Président français a eu à faire la promesse au peuple burkinabè de leur restituer les documents archives sur l’assassinat du feu président Thomas Sankara. C’est désormais chose faite, car déjà, une première partie de ces documents vient d’être remis aux mains de la justice Burkinabé.

Le mardi 28 novembre 2017, en visite au Burkina Faso pour la première fois, le Président français Emmanuel Macron a livré un discours à la « jeunesse africaine ». C’est l’Université Ouaga 1 Pr Joseph Ki-Zerbo qui a ainsi été retenue pour l’accueillir. Ça a été l’occasion pour lui de faire des promesses au peuple Burkinabé assoiffé de la justice et de leur vraie indépendance. Pour joindre l’acte à la parole, le président Emmanuel Macron, vient de faire transmettre à la justice du Burkina Faso, une première partie des documents archives, sur les différents enquêtes et interrogatoires menés dans le cadre de l’assassinat du Président Thomas Sankara.

Thomas Sankara, né le 21 décembre 1949 à Yako en Haute-Volta et mort assassiné le 15 octobre 1987 alors qu’il était en pleine réunion au siège du conseil de l’Entente à Ouagadougou au Burkina Faso, est un homme d’État anti-impérialiste, panafricaniste et altermondialiste, puis burkinabè, chef de l’État de la République de Haute-Volta rebaptisée Burkina Faso, de 1983 à 1987. Depuis son assassinat, la justice burkinabé peine à trouver les coupables car beaucoup de preuves et autres documents liés à l’enquête sont restés chez le colonisateur (la France). Alors, un premier lot de documents d’archives déclassifiés en France dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de Thomas Sankara a été remis à la justice burkinabè.

Ce premier lot de documents d’archives transmis est composé de dossiers des ministères français de l’Europe et des Affaires étrangères. Le juge d’instruction en charge du dossier Thomas Sankara, devra procéder à sa classification en répertoriant tous les documents ou pièces reçues, notamment des auditions de personnes dans le cadre de la commission rogatoire internationale (En droit, on parle de commission rogatoire lorsqu’un juge charge un autre juge ou, dans certaines législations, une autorité de police d’instruire, de rechercher des preuves dans une affaire déterminée).

Selon le site Koaci, un second lot de documents devrait également être acheminés au Burkina Faso, par voie diplomatique dans les jours à venir.

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