Togo : probable sommet CEDEAO sur le pays, le gouvernement dément et accuse la C14

Le ministre Togolais de la fonction publique, Gilbert Bawara a réagi mercredi suite aux informations faisant état d’un probable sommet extraordinaire de la CEDEAO sur le Togo et au Togo. Il a démenti systématiquement cette information confirmant que les élections se tiendront bien le 20 décembre prochain.

« Il n’y a aucun sommet de prévu par la CEDEAO sur le Togo et la question d’un report des élections législatives ne se pose guère », a déclaré le ministre Gilbert Bawara au cours d’échanges mercredi avec les médias. Selon l’information démentie par Bawara, il serait question d’une réunion extraordinaire convoquée par le parlement de la CEDEAO ; un acte que les autorités togolaises n’ont pas digéré. Ils estiment que le parlement ne peut pas s’ériger en l’organisation elle-même. «Le processus électoral en cours s’inscrit scrupuleusement dans le respect des décisions de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO qui est l’instance suprême de l’organisation sous-régionale. Le parlement de la CEDEAO ne peut se substituer à cette instance et se placer en contradiction avec des décisions de la Conférence des Chefs d’Etat ».

Le ministre va plus loin et explique que si le pays continue de vivre des moments de crise, c’est la faute à l’opposition qui ne saurait pas réellement ce qu’elle veut. « Les facilitateurs ont également préconisé la prorogation du recensement électoral pour palier la non-participation délibérée de la Coalition aux opérations d’enrôlement qui s’étaient précédemment déroulées du 1er au 25 octobre. Le Gouvernement et la CENI ont pleinement exécuté cette mesure. Jusqu’ici, personne n’a encore compris les motivations véritables et le sens réel du boycott du recensement électoral, décidé par la Coalition, sachant qu’aucun gouvernement sérieux n’accepterait de reprendre intégralement des opérations qui ont coûté d’immenses ressources financières au pays ! L’attitude de la Coalition procède, à l’évidence, d’une logique constante de surenchère et de blocage qu’elle a adoptée depuis le début des événements en 2017 et dont elle ne s’est jamais départie, à travers une litanie de préalables et de conditionnalités surréalistes », a largement expliqué le ministre.

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