Togo: un peuple prit en otage par des politiques cupides et narcissiques

Mais que se passe-t-il au Togo ? La question se pose et depuis aucune réponse plausible n’a encore été trouvée pour expliquer les violences et les morts dans ce pays en proie à une crise sociopolitique depuis environ une cinquantaine d’années. Les autorités actuelle ont semble-t-il, perpétué la tradition de l’usage de la force pour régler les problèmes et se débarrasser des épines sous les pieds.

Pourquoi le Togo est aussi instable depuis toutes ces années ? Eh bien! il faut le dire, c’est parce qu’une partie de sa population, sinon, une dynastie s’est accaparée du pouvoir depuis près d’une cinquantaine d’années et ne compte pas s’en défaire de sitôt. Le ras le bol des populations, tant laissées pour compte que les autres, ceux-là qui ont faim de changement, les conduit à suivre une certaine classe politique, les opposants aux régimes Gnassingbé. Une classe politique qui apparemment en a marre aussi et comme toujours, de ce clan au pouvoir ; mais qui malheureusement, a choisi comme stratégie de guerre contre le régime, l’utilisation de la frustration et de la colère du peuple.

Les résultats sont prévisibles malheureusement ! Des morts, des blessés et des arrestations en cascade. Le pouvoir ne fait pas dans la dentelle pour réprimer les manifestations. Les opposants aussi ne se font pas prier pour, sans aucune considération pour la vie humaine, appeler les populations à résister aux forces de l’ordre ; sachant que la colère, la frustration et la faim qui les habitent leur feront agir de façon non réfléchie. On s’accuse mutuellement au Togo et le peuple semble être laissé pour compte. Ce n’est surement que des dégâts collatéraux ! De toute évidence, aucune des deux parties ne veut le bien du peuple, chacun œuvre pour son intérêt et tant pis pour le peuple.

Les résultats de la dernière manifestation en date, celle de samedi dernier, démontrent la violence avec laquelle les forces de l’ordre ont procédé à la répression du mouvement d’humeur ; des morts, quatre aux dernières nouvelles, parmi les manifestants, tués selon les témoins, par les policiers. L’opposition n’a fait que porter des accusations et crier au massacre sur les médias. Et après ? Cela suffit-il pour que le peuple mange, que les familles des victimes retrouvent leurs enfants, mari ou parent ? Il faut que les politiciens changent de fusil d’épaule et comprennent qu’il est temps que la politique entre dans une nouvelle ère.

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